• Langue : Français
• Discipline : Pharmacie hospitalière
• Identifiant : 2022ULILE119
• Type de thèse : Doctorat de pharmacie
• Date de soutenance : 23/09/2022

Résumé en langue originale

L’utilisation des SADM augmente dans les structures hospitalières, notamment pour aider le pharmacien clinicien dans la prévention et la détection des événements indésirables médicamenteux. Le codage des séjours, sous responsabilité du DIM, est une activité nécessitant une expertise dans le codage des séjours. Un bon codage conditionne les recettes des hôpitaux via la tarification à l’activité (T2A) et les données épidémiologiques transmises via le programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI). L’objectif de ce travail était d’étudier l’intérêt et la faisabilité de l’utilisation d’un SADM pour assister le codage des séjours hospitalier. Pour ce faire, trois règles ont été implémentées dans le SADM pour détecter la goutte, la maladie de Parkinson et les candidoses buccales et oesophagiennes. Un recueil de 5 mois des séjours correspondant aux alertes a été réalisé et transmis au DIM. Le DIM a alors analysé chacun des séjours pour savoir si le codage était déjà réalisé. Les codages absents ont été analysés et tracés, avec le changement de sévérité et la valorisation induite. Trois-cent-dix-neuf alertes ont été envoyées au DIM. Ces alertes représentaient 211 séjours et 309 résumés standardisés de séjour (RSS) dans le champ de la T2A. Deux-cent-huit (67%) des RSS n’avaient pas le codage correspondant à l’alerte. Pour la majorité des RSS (95%), hormis la précision diagnostic, il n’y a pas eu d’impact sur la valorisation des séjours. Pour les 4 autres RSS, la valorisation a permis d’augmenter la sévérité des groupements homogènes de malade : 3 pour la goutte et un pour la maladie de Parkinson passant tous d’une sévérité 1 à 2. La revalorisation totale correspondant à cette modification était de 5 416€. En conclusion, l’utilisation du SADM a montré un intérêt dans la précision diagnostic et la valorisation des séjours. Cependant, une amélioration de la détection des maladies et du traitement des données est nécessaire pour pouvoir être réalisable en pratique en considérant les 210 000 RSS analysés par an.