Titre original :

Améliorer le lien entre médecine générale et psychiatrie ? : enquête auprès des médecins généralistes des Hauts-de-France

Mots-clés en français :
  • Psychiatrie
  • médecine générale
  • coordination des soins ambulatoires

  • aRelations interprofessionnelles dans le domaine de la santé
  • Psychiatres
  • Médecins généralistes
  • Relations interprofessionnelles
  • Psychiatrie
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2022ULILM341
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 06/10/2022

Résumé en langue originale

Contexte : Les patients souffrant de troubles psychiatriques ont une espérance de vie réduites comparés à la population générale pour des causes plurifactorielle, dont les comorbidités somatiques. Ainsi pour espérer améliorer la prise en charge de ces patients il est nécessaire d’optimiser le lien entre médecins généralistes et psychiatres. Méthode : Il s’agit d’une étude quantitative basée sur l’exploitation d’un questionnaire diffusé par le biais d’internet aux médecins généralistes des Hauts-de-France exerçant en libéral. Les données ont été analysées grâce aux logiciels Sphinx®. Résultats : Parmi les 52 médecins répondants 65,5% étaient d’accord et 9,4% n’étaient pas d’accord avec la proposition visant à mettre au point une conduite à tenir d’adressage aux urgences psychiatriques. 73,6% des questionnés étaient d’accord et 11,3% n’étaient pas d’accord pour mettre au point une conduite à tenir d’adressage rapide à un psychiatre. 92,4% des questionnés étaient d’accord et 7,6% n’étaient pas d’accord pour instaurer un courrier systématique du psychiatre au médecin traitant. 75,5% des questionnés étaient d’accord et seuls 11,3% n’étaient pas d’accord pour mettre en place un interlocuteur privilégié du médecin généraliste en hospitalier pour avis spécialisé. 39,4% des questionnés étaient d’accord et 26,4% n’étaient pas d’accord pour organiser des rencontres entre les différents acteurs du système de santé. 43,4% des questionnés étaient d’accord et 30,2% n’étaient pas d’accord pour instaurer un stage obligatoire de psychiatrie pour les médecins généralistes. 45,3% des questionnés étaient d’accord et 24,5% n’étaient pas d’accord avec la proposition d’optimiser le lien entre psychologues et médecins généralistes par manque de psychiatres dans certains territoires. 84.6% des médecins interrogés n’étaient pas pour ou ne se prononçaient pas pour avoir un courrier de suivi des psychiatres, notamment en cas de modification posologique. Conclusion : L’optimisation du lien entre médecine générale et psychiatrie, devrait reposer sur les échanges plus systématiques entre psychiatres et médecins généralistes par courrier et via des interlocuteurs privilégiés hospitaliers. Il serait intéressant d’améliorer la formation initiale en psychiatrie par un stage obligatoire durant le cursus. Le point de vue de nos confrères psychiatres et leurs propositions d’amélioration pourrait être la continuité de ce travail.

  • Directeur(s) de thèse : Deleplanque, Denis

AUTEUR

  • Soula, Pierre
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