Titre original :

Violences exogènes à l’UHSA de Seclin et conséquences psychopathologiques sur le personnel hospitalier

Mots-clés en français :
  • Violence exogène
  • violence
  • UHSA
  • santé mentale
  • risques psychosociaux

  • Violence dans les hôpitaux
  • Prisonniers -- Services de santé mentale
  • Hôpitaux -- Personnel
  • Exposition à la violence
  • Services de santé mentale
  • Personnel hospitalier
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2022ULILM326
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 05/10/2022

Résumé en langue originale

Contexte : La violence des patients envers le personnel des hôpitaux est un phénomène courant. Cela fait partie des risques psychosociaux. L’étude de la prévalence de cette violence au sein d’une UHSA (Unité hospitalière spécialement aménagée, unité hospitalière de psychiatrie en milieu pénitentiaire) n’a jamais été réalisée. L’objectif principal de ce travail est d’estimer la prévalence de la violence exogène subie par les soignantes de l’UHSA de Seclin. Les objectifs secondaires sont d’évaluer les conséquences psychopathologiques des violences sur ces soignants, d’évaluer les mesures mises en place à la suite d’un fait de violence, et de comparer la prévalence de la violence subie par les soignants de l’UHSA avec celle subie par ceux du Centre hospitalier de Tourcoing (services de médecine et des urgences) et ceux des Unités Tourquennoises de Psychiatrie (UTP). Matériel et Méthodes : Nous avons réalisé une étude épidémiologique, observationnelle, transversale. L’ensemble du personnel de l’UHSA a été inclus. Un auto-questionnaire a permis de recueillir la prévalence des faits de violence, des données socio-professionnelles et de santé mentale (trouble de stress post traumatique, burnout, troubles anxiodépressifs, troubles de l’usage des substances). Les données de prévalence de la violence subie par les soignants de Tourcoing ont été issues d’une étude précédente empruntant la même méthodologie. Résultats : La prévalence de la violence exogène a l’UHSA était de 80%. Les victimes de violences ont réalisé une Feuille d’évènement indésirables dans 54,2% des cas. Aucune victime n’a fait de déclaration à l’Observatoire national des violences en santé. Seules 6,2% ont déposé une plainte. L’échelle MBI (burnout) retrouvait un score pathologique chez 54,2% des participants, avec une atteinte importante du score d’accomplissement personnel. La violence était significativement plus fréquente à l’UHSA que dans les services de médecine tourquennois. Aucune différence significative n’a été retrouvée entre la prévalence de la violence à l’UHSA et celle des UTP et des services des urgences de Tourcoing. Conclusion : La violence exogène semble être un problème fréquent à l’UHSA de Seclin, comme dans les services des urgences de Tourcoing et les UTP. Les troubles psychiques chez le personnel hospitalier sont fréquents. Les mesures d’accompagnement et de signalement sont trop peu connues et trop peu utilisées par les victimes. Cela devrait être amélioré.

  • Directeur(s) de thèse : Eck, Marion

AUTEUR

  • Gras, Cyrille
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