Titre original :

Données de vie réelle des patients atteints d’un cancer bronchopulmonaire non à petites cellules avec saut de l’exon 14 de MET

Mots-clés en français :
  • CBNPC
  • MET-EX14
  • MET avec saut de l’exon 14
  • survie globale
  • inhibiteurs de tyrosine kinase anti MET
  • efficacité
  • capmatinib
  • tepotinib
  • crizotinib

  • Poumon -- Cancer non à petites cellules
  • Inhibiteurs des tyrosine kinases
  • Survie (médecine)
  • Carcinome pulmonaire non à petites cellules
  • Inhibiteurs de protéines kinases
  • Analyse de survie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Oncologie
  • Identifiant : 2022ULILM332
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 05/10/2022

Résumé en langue originale

Contexte : Les mutations des sites d’épissage de l’exon 14 de MET (MET-EX14) sont des altérations moléculaires émergentes retrouvées dans le cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) mais également un biomarqueur de réponse aux inhibiteurs de tyrosine kinase anti MET (ITKs MET). Actuellement, la séquence thérapeutique optimale n’est pas déterminée pour ce sous-groupe des patients MET-EX 14. Objectif : L’objectif principal est de caractériser le profil clinico- moléculaire des patients MET -EX 14 ainsi les traitements reçus. L’objectif secondaire est de déterminer le bénéfice sur la survie globale des ITKs MET utilisés en 1e ligne thérapeutique. Méthode : Nous avons mené une étude observationnelle rétrospective à partir de la cohorte multicentrique METEX-R ayant inclus des cas patients atteints d’un CBNPC portant une altération de MET (MET-EX14 ou autres anomalies de MET). Résultats : 226 patients ont été inclus entre octobre 2019 et mars 2022 dont 193 patients porteurs de MET-EX14. Les patients étaient majoritairement des femmes (56,4%), non-fumeurs (54%) et d’un âge médian élevé (77 ans, Q1-Q3 : 71-85 ans). La co-mutation la plus retrouvée étaient la mutation de TP 53 dans 15,6% des cas. L’expression élevée de PDL1 (TPS ≥50%) étaient observée dans 53% de cas testés. Parmi les patients MET-EX14 métastatiques ayant reçu au moins un traitement systémique (135 cas), 45% ont été exposés à la chimiothérapie (CT), 37%à l’immunothérapie (IT) et 60% aux IKTs anti-MET. La SSP médiane en 1e ligne est de 5, 6 mois (IC95 :3,8-8,3 mois) pour CT à base de sel de platine ; 6,4 mois (IC95 :2,4 -7,9 mois) avec IT ; 8 mois (IC95 : 5,8 -8,6 mois) pour ITKs MET (p= 0,23). La SSP médiane en 1e ligne est de 5,5 mois (IC95% :2,3-8,6 mois) pour la Crizotinib et 8,3 mois (IC95% :7,13 mois –NA) pour les ITKs MET de nouvelle génération (p= 0,02) La médiane de survie globale (SG) au stade métastatique est de 14,4 mois (IC95% :9,6 19,2 mois). Celle-ci est de 13,9 mois (IC95 :8 -20,5 mois) chez les patients traités par ITKs MET en 1e ligne, de 23 mois (IC95 :8,9-29,8) dans le sous-groupe de patients traités dans le cadre de l’essai clinique. La SG est de 26,4 mois (IC95 :15,8- 31,2 mois) si les ITKs MET sont utilisés à partir de 2e ligne versus 6,7 mois (IC95 :2,4- 35,5) chez les patients n’ayant pas de ITK MET. Conclusion : Le profil clinico- moléculaire des patients MET-EX14 est comparable aux données disponibles sur ce sujet. Les ITKs MET ont une place dans la séquence thérapeutique mais l’intérêt en 1e ligne reste à déterminer.

  • Directeur(s) de thèse : Cortot, Alexis

AUTEUR

  • Nguyen, Thi Lan Anh
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