Titre original :

Corrélation radio-pathologique de lésions kystiques hépatiques : kystes biliaires, cystadénomes biliaires et kystes hydatiques

Mots-clés en français :
  • Kystes biliaires
  • cystadénomes biliaires
  • kystes hydatiques

  • Cystadénome
  • Échinococcose hydatique
  • Radiodiagnostic
  • Cystadénome
  • Échinococcose hépatique
  • Imagerie diagnostique
  • Langue : Français, Anglais
  • Discipline : Médecine. Radiodiagnostic et imagerie médical
  • Identifiant : 2022ULILM323
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 04/10/2022

Résumé en langue originale

Introduction Les lésions kystiques hépatiques sont un groupe hétérogène de lésions, dont la caractérisation radiologique peut être difficile en raison de l’aspect complexe parfois rencontré, pourtant il existe un enjeu majeur puisque les sanctions chirurgicales peuvent être lourdes et l’abstention thérapeutique en cas de lésion à potentiel malin peu grever le pronostic. L’objectif principal de notre étude est de comparer les caractéristiques radiologiques des kystes biliaires avec celles des cystadénomes biliaires et des kystiques hydatiques. Méthode Les patients de plus de 18 ans ayant bénéficié d’une résection chirurgicale d’une lésion kystique hépatique entre Janvier 2011 et Juillet 2021 avec une imagerie TDM et/ou IRM disponible dans les 3 mois précédant l’intervention ont été inclus rétrospectivement. Les antécédents, données biologiques (bilan hépatique et inflammatoire, marqueurs tumoraux et sérologie hydatique) et d’imagerie ont été recueillis. Après l’observation des différents aspects possibles des kystes biliaires simples, une analyse comparative détaillée des différents groupes a été effectuée. Résultats Les données de 118 patients (78,8% de femmes, 56,5 ± 14 ans) ont été analysées, comprenant 81 kystes biliaires, 20 kystes hydatiques et 17 cystadénomes biliaires. Les caractéristiques radiologiques semblant exclure le diagnostic de kyste biliaire simple étaient la présence d’un nodule mural (p=0,009), d’une vésicule (p<0,001) ou d’un contenu graisseux (p=0,003). Celles en faveur d’un kyste biliaire étaient quant à elles, la présence d’un nombre important d’autres lésions kystiques (p<0,001), une hémorragie intra kystique (p=0,003) et la présence d’indentation sur une cloison (p=0,04). En l’absence de ces caractéristiques, les arguments en faveur d’un cystadénome biliaire plutôt que d’un kyste biliaire étaient la présence d’une cloison (p<0,001) ou d’une paroi (p=0,01) d’autant plus si elle est épaisse (p<0,001) ou irrégulière (p=0,02). En présence de vésicule, un hyposignal T1 par rapport au kyste principal avec un hypersignal T2 liquidien équivalent au kyste principal semble poser le diagnostic de cystadénome biliaire (p=0,01). Conclusion Les kystes biliaires peuvent se présenter sous de nombreuses formes. Cependant certains arguments iconographiques peuvent les discerner des autres lésions kystiques. Si la présence d’une cloison ou d’une paroi, d’autant plus si elle est épaisse ou irrégulière, un nodule mural ou un contenu graisseux doivent faire suspecter un cystadénome ; au contraire, un remaniement hémorragique et la présence de multiples autres lésion kystiques doivent renforcer l’hypothèse d’un kyste biliaire.

  • Directeur(s) de thèse : Vermersch, Mathilde

AUTEUR

  • Skerlak, Stéphane
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