Titre original :

Déprescription des inhibiteurs de la pompe à protons en soins primaires : revue systématique de la littérature

Mots-clés en français :
  • Revue
  • inhibiteurs de la pompe à protons
  • déprescription
  • soins primaires

  • Inhibiteurs de la pompe à protons
  • Prescription médicamenteuse
  • Soins de santé primaires
  • Inhibiteurs de la pompe à protons
  • Déprescriptions
  • Prescription inappropriée
  • Soins de santé primaires
  • Revue de la littérature
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2022ULILM297
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 29/09/2022

Résumé en langue originale

Contexte : L’augmentation des prescriptions inappropriées d’inhibiteurs de pompe à protons (IPP) a soulevé des inquiétudes en lien avec l’existence de potentiels effets indésirables à long terme ainsi qu’avec la majoration des dépenses de santé associées. La déprescription de cette classe médicamenteuse en soins primaires est prioritaire. Notre objectif est de synthétiser les données de la littérature scientifique afin d’en guider la mise en place en médecine générale. Méthode : Une revue systématique de la littérature a été menée en suivant la méthode PRISMA. Les recherches ont été effectuées sur 6 bases de données jusqu’en mars 2022. Les études ont été sélectionnées par 2 investigateurs, puis qualitativement évaluées, et une synthèse par thématique a été réalisée. Résultats : 24 publications ont été incluses, permettant d’étudier les facteurs influençant la déprescription des IPP, les freins à dépasser pour qu’elle soit efficace, et les différentes stratégies existantes. Leur analyse suggère qu’une bonne communication médecin-patient et la réassurance des consommateurs d’IPP sur le contrôle de leurs symptômes pendant le processus sont primordiales. Concernant les différentes stratégies de déprescription, la diminution progressive du traitement et les interventions multi-facettes associant par exemple l’éducation des patients, la formation des intervenants (médecins, pharmaciens ou infirmiers) et/ou l’utilisation d’un logiciel informatique permettant un ciblage et des rappels réguliers, semblent être les méthodes les plus efficaces. Conclusion : L’arrêt des IPP est nécessaire lorsque l’indication est inconnue ou inadaptée. Les stratégies impliquant plusieurs interventions, une bonne communication avec les patients et une réduction progressive du traitement permettent une meilleure efficacité de la déprescription des IPP en soins primaires.

  • Directeur(s) de thèse : Deleplanque, Denis

AUTEUR

  • Deroissart, Charlotte
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