• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2022ULILM293
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 29/09/2022

Résumé en langue originale

Contexte. L’ordonnance à la fin d’une consultation est quasi systématique en France, y compris chez l’enfant. Ce travail explore la vision des médecins en cas de non-prescription médicamenteuse chez l’enfant de moins de 15 ans consultant un médecin généraliste. Méthode. Étude qualitative, basée sur des entretiens semi-directifs individuels dans le Nord-Pas-de-Calais. 5 entretiens individuels ont été conduits. Les échantillons ont été réalisés en variation maximale. L’analyse des résultats a été conduite avec une approche par théorisation ancrée. Résultats. De nombreuses situations de NPM chez l’enfant ont été citées par les médecins mais elles restaient peu fréquentes dans la pratique quotidienne. Les ressentis en cas de NPM étaient positifs, valorisant pour les médecins. Le caractère chronophage de la NPM ainsi que le changement difficile des habitudes de prescription étaient les principaux obstacles retrouvés. Les médecins percevaient tout d’abord un besoin de réassurance mais la pression de prescription exercé sur le médecin restait forte, en partie liée à l’inquiétude parentale. Son impact sur la relation médecin-patient parait positif. Pour favoriser la NPM, les médecins ont proposé l’éducation, des campagnes de santé publique et une meilleure formation des soignants. Conclusion. La NPM est possible, si le médecin dispose du temps nécessaire pour donner de bonnes explications à des parents en capacité de les assimiler. L’aspect chronophage de la NPM a été le principal obstacle identifié.