Titre original :

Enquête de pratique de l’échoscopie/POCUS par les médecins généralistes des Hauts-de-France en 2021

Mots-clés en français :
  • Echoscopie
  • médecin généraliste
  • cotation
  • formation
  • responsabilité professionnelle

  • Échographie
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecine – Pratique
  • Médecins généralistes
  • Échographie
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Pratique professionnelle
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2022ULILM287
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 28/09/2022

Résumé en langue originale

Contexte : Introduite dans les années 1960, la pratique de l’échographie est aujourd’hui utilisée dans de nombreuses spécialités médicales dont la médecine générale. Longtemps considérée comme un examen complémentaire, l'ultrason est en train de devenir un outil clinique à part entière, réelle valeur ajoutée pour le diagnostic. Les avantages et les freins à la pratique ont déjà été abordés dans plusieurs thèses. En juin 2019, la revue médicale Egora annonçait que 5 à 8% des médecins généralistes français utilisaient l’échographie dans leur pratique. Nous avons voulu savoir quelle est la pratique de l’échoscopie/POCUS par les médecins généralistes des Hauts-de-France en 2021? Comment développer et améliorer cette pratique? Méthode : Étude épidémiologique descriptive quantitative observationnelle de la pratique de l’échoscopie/POCUS par les médecins généralistes des Hauts-de-France en 2021. Résultats : Plus de 542 questionnaires ont été envoyés. 127 questionnaires ont pu être étudiés. 4,7% des médecins généralistes ayant répondu au questionnaire pratiquent l’échographie clinique en soins primaires. Parmi les 95,3% des médecins généralistes ne pratiquant pas l’échoscopie, 75,2% pensent que la pratique de l’échoscopie est pertinente et 54,5% pourraient envisager cette pratique. Cependant le manque de formation initiale est le frein majeur à l’utilisation des ultrasons. Manque de temps et coût du matériel sont également deux freins majoritairement cités. Conclusion : L’absence de surcoût de la plupart des Responsabilités Civiles professionnelles, le déploiement de la technologie ultra portable à des prix de plus en plus compétitifs ainsi que l’élargissement des offres de formation sont des facteurs favorisant le développement de la pratique par le médecin généraliste. Néanmoins, définir de manière officielle le champ de compétences de l’échographie clinique, réfléchir à une nouvelle cotation plus adaptée et surtout faire entrer l’échoscopie dans la formation initiale de manière définie et uniforme sur le territoire français sont des points clés de la démocratisation de l’utilisation des ultrasons par les médecins généralistes.

  • Directeur(s) de thèse : Andregnette, Paul

AUTEUR

  • Bertrand, Marie-Charlotte
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