• Langue : Français
• Discipline : Pharmacie
• Identifiant : 2014LIL2E012
• Type de thèse : Doctorat de pharmacie
• Date de soutenance : 14/02/2014

Résumé en langue originale

Des preuves que vivre dans des conditions d’une extrême hygiène augmente le risque de développer des maladies allergiques et auto-immunes s’accumulent depuis les 3 dernières décennies. En 1989, le professeur David Strachan publie dans le British Medical Journal, une étude qui relie l’exposition aux bactéries et virus durant la petite enfance et les épisodes allergiques à l’âge adulte : la théorie hygiéniste est née ! Cette théorie n’est pas la seule et a plutôt bonne presse même si elle ne convainc pas tout le monde. Cependant, les successeurs de Strachan à l’université londonienne remettent en cause cette théorie, ou plutôt la précise en relatant qu’il vaut mieux accorder plus de crédit à la théorie des vieux amis explicitée par Graham Rook en 2003. Celui-ci suppose que seuls quelques pathogènes qu’il nomme les « vieux amis » peuvent contribuer au bon développement du système immunitaire. Cette thèse revient sur les arguments développés par les tenants et les opposants de la théorie hygiéniste. Cependant, elle démontre que malgré des limites certaines, la théorie de David Strachan a ouvert des voies nouvelles pour le traitement des allergies et des maladies auto-immunes et que l’étude des helminthes peut conduire à des résultats intéressants en termes thérapeutiques. La thèse montre qu’un certain nombre d’expériences ont été menées en ce sens à la fois sur des animaux et des hommes. Elle se demande si ces expériences peuvent conduire à des solutions, si elles peuvent aider à résoudre le problème de santé publique que représente le développement des allergies et des maladies auto-immunes.

Résumé traduit

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