Titre original :

Évaluation de la prise en charge des suspicions de thromboses veineuse profondes des membres inférieurs aux urgences du centre hospitalier de Calais

Mots-clés en français :
  • Thrombose veineuse profonde
  • échographie

  • Thrombose veineuse
  • Membre inférieur
  • Échographie Doppler
  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Thrombose veineuse
  • Échographie-doppler
  • Gestion des soins aux patients
  • Service hospitalier d'urgences
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine d'urgence
  • Identifiant : 2022ULILM281
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 27/09/2022

Résumé en langue originale

OBJECTIF : évaluer la prise en charge diagnostique et thérapeutique de la suspicion de thrombose veineuse profonde (TVP) aux urgences du centre hospitalier de Calais. MATERIEL ET METHODE : nous avons réalisé une étude observationnelle rétrospective monocentrique du 01 janvier 2021 au 31 décembre 2021 au sein des urgences du centre hospitalier de Calais. Les patients inclus étaient âgés de plus de 15 ans et 3 mois et présentaient une suspicion de TVP. RESULTATS : La cohorte était composée de 222 patients avec 41% d’hommes et 59% de femmes. L’âge moyen était de 53,78 +/- 20,32 ans. Le signe clinique le plus retrouvé était une douleur de mollet pour 86,5%. La durée de séjour était en moyenne de 3,31 +/- 1,65 heures et le délai pour obtenir une écho-doppler veineuse des membres inférieurs (EDVMI) de 2,61 +/- 1,6 heures. 112 patients avaient pu bénéficier d’une EDVMI dont 49 par des urgentiste et avec 24 retrouvant une thrombose veineuse profonde ou superficielle. Une anticoagulation avait été introduite pour 44 patients dont 31 anticoagulation curative et avec 50% d’anticoagulants oraux directs, associée à des bas de contention pour 23 patients. Une échographie spécialisée de contrôle avait été prescrite pour 50 patients. Les résultats sur le critère principal montrait une prise en charge adaptée pour 77,7% patients s’il y avait un dosage de d-dimères et pour 49,9% s’il n’y avait pas de dosage de d-dimères mais à 65% si une EDVMI était réalisée d’emblée. CONCLUSION : La majorité des patients ont bénéficié d’une prise en charge adaptée, cependant la majorité d’erreurs concerne les patients n’ayant pas bénéficié d’une EDVMI ou ceux ayant une EDVMI d’emblée normale avec l’oubli de prescription d’une échographie spécialisée.

  • Directeur(s) de thèse : De Lucca, Antoine

AUTEUR

  • Ferry, Dimitri
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