Titre original :

Initiation d’une thérapie ciblée chez les patients âgés de plus de soixante-quinze ans atteints de polyarthrite rhumatoïde : persistance thérapeutique à un an

Mots-clés en français :
  • Polyarthrite rhumatoïde
  • patients très âgés
  • thérapie ciblée
  • persistance thérapeutique

  • Polyarthrite rhumatoïde
  • Personnes âgées -- Maladies
  • Thérapie moléculaire ciblée
  • Soins médicaux – Évaluation
  • Polyarthrite rhumatoïde
  • Sujet âgé de 80 ans ou plus
  • Thérapie moléculaire ciblée
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Rhumatologie
  • Identifiant : 2022ULILM275
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 26/09/2022

Résumé en langue originale

Introduction : La polyarthrite rhumatoïde est le rhumatisme inflammatoire chronique le plus fréquent. Nous assistons à un vieillissement de la population générale et donc de la population atteinte de polyarthrite rhumatoïde soulevant alors la question du rapport bénéfice/risque à l’introduction d’une thérapie ciblée. Le but de notre étude était ainsi d’évaluer la persistance thérapeutique à un an d’une thérapie ciblée introduite chez un patient âgé de plus de soixante-quinze ans atteint d’une polyarthrite rhumatoïde et d’identifier les facteurs associés à celle-ci et notamment selon la ligne thérapeutique. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude observationnelle, descriptive, rétrospective, monocentrique. Les patients étaient inclus au Centre Hospitalo-Universitaire de Lille d’après le recueil de données de l’étude CORHUM (NCT04426279) et la file active de consultations externes. Résultats : 75 patients ont été inclus avec un âge médian de 79,0 ans. A un an, 62,51% des patients poursuivaient toujours la thérapie ciblée introduite avec une médiane de survie calculée à 668 jours. Selon la ligne thérapeutique, on objectivait une persistance de 76,47% chez ceux recevant leur première ligne, de 63,16% chez ceux recevant leur deuxième ligne (HR 1,037 [0,419 ; 2,567]) et de 56,0% chez ceux recevant leur au moins troisième ligne de traitement par thérapie ciblée (HR 1,091 [0,513 ; 2,321] (p = 0,9730). Pour toutes causes confondues d’arrêt, on retrouvait, en excluant les autres raisons, 58,33% d’arrêt pour inefficacité et 41,67% pour intolérance avec la survenue d’un effet indésirable grave chez 9 patients. Conclusion : La persistance thérapeutique à un an des thérapies ciblées introduites chez des patients âgés d’au moins soixante-quinze ans atteints de polyarthrite rhumatoïde apparait satisfaisante. On retient en principale cause d’arrêt l’inefficacité mais avec un signal d’alerte quant à la survenue d’effets indésirables dits graves et constituant donc un point de vigilance et d’amélioration de la prise en charge de cette population. Une des clés d’amélioration pourrait être la sollicitation plus systématique de nos confrères gériatres pour évaluation de la notion de fragilité et conduire à une prise en charge optimale de patients ayant plus de comorbidités. Nous soulignons l’importance de la complémentarité des compétences et pouvons envisager, au minimum, au cas par cas, une évaluation pluridisciplinaire.

  • Directeur(s) de thèse : Flipo, René-Marc

AUTEUR

  • Babeau, Aurélie
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