• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2022ULILM272
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 23/09/2022

Résumé en langue originale

Position du problème : Les ré-hospitalisations sont une préoccupation importante pour les acteurs de la santé. Elles concernent souvent la population âgée. Il est estimé qu’un quart de ces ré-hospitalisations seraient évitables. Ces ré-hospitalisations ont de multiples conséquences allant jusqu’à l’augmentation du risque de décès. Objectif : Objectif principal : Mettre en évidence les facteurs de risques de ré-hospitalisation identifiés par les médecins généralistes du Nord et du Pas-de-Calais. Objectif secondaire : Comparer ces facteurs à ceux retrouvés en vie réelle dans une population de sujets âgés hospitalisés au centre hospitalier de Valenciennes. Matériels et méthodes : Enquête via Google Doc © adressée aux médecins généralistes avec une liste définie de facteurs de risques et analyse descriptive des résultats obtenus. En parallèle, étude rétrospective sur l’ensemble des comptes-rendus d’hospitalisations en unité de médecine aiguë gériatrique des sujets âgés du centre hospitalier de Valenciennes entre le 1er Janvier 2019 et le 31 Décembre 2019. Résultats :Au total, 22% des médecins généralistes sollicités ont répondu à notre enquête. Parmi les facteurs de risque proposés, 5 ont été particulièrement cités : la présence de troubles cognitifs, la présence d’une dénutrition, la présence de troubles de la marche, la présence d’une polymédication, et la dépendance pour les activités de la vie quotidienne. Notre enquête rétrospective basée sur 750 comptes-rendus d’hospitalisation a permis de mettre en évidence les facteurs de risques suivants : présence d’aide technique à la marche, présence de troubles cognitifs, présence d’une hospitalisation dans les 3 mois précédents le séjour index et sortie vers le domicile. Conclusion : Un meilleur repérage des patients à risques permettrait d’adapter la prise en soin après une hospitalisation et de limiter les ré-hospitalisations. Les médecins généralistes identifient spontanément 2 facteurs de risques retrouvés également dans notre étude rétrospective. Cependant, ils ne disposent actuellement pas d’outils fiables et faciles d’utilisation pour identifier ces sujets à risque.