Titre original :

Identification de biomarqueurs d’imagerie (cerveau, moelle épinière, rétine) par l’étude transversale d’une cohorte de 134 patients

Mots-clés en français :
  • Sclérose en plaques
  • handicap
  • EDSS
  • IRM cérébrale
  • IRM médullaire
  • OCT
  • moelle cervicale
  • moelle épinière totale
  • rétine
  • atrophie
  • substance grise
  • substance blanche

  • Sclérose en plaques
  • Imagerie par résonance magnétique
  • Marqueurs biologiques
  • Handicap
  • Sclérose en plaques
  • Imagerie par résonance magnétique
  • Marqueurs biologiques
  • Substance grise
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Radiodiagnostic et imagerie médical
  • Identifiant : 2022ULILM269
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/09/2022

Résumé en langue originale

Introduction : La sclérose en plaques est une maladie chronique neurodégénérative auto-immune dont la prévalence est en augmentation. Elle est la première cause de handicap sévère non traumatique de l'adulte jeune et donc responsable d’un impact socio-économique majeur. La réalisation en routine d’IRM cérébrales, médullaires et de mesures rétiniennes par OCT chez ces patients donnent accès à un grand nombre de biomarqueurs potentiels dont l’étude pourrait permettre de mieux prédire le risque de progression du handicap et de suivre l’efficacité des traitements. Matériels et méthodes : Nous avons réalisé une étude transversale monocentrique d’une cohorte de 134 patients porteurs de SEP du CHU de Lille inclus d’avril 2020 à décembre 2021. Ils ont bénéficié d’une IRM cérébrale (séquences 3D-T1-TFE et 3D-FLAIR) et médullaire (séquences T2- SPAIR sur la moelle cervicale puis thoracique, séquence GRE-ME sur la moelle cervicale haute). Nous avons utilisé des logiciels reconnus pour déterminer : charge lésionnelle et volume total encéphalique, médullaire total et médullaire cervical ; volume cérébelleux ; volume de la substance grise corticale, encéphalique profonde et médullaire cervicale ; volume de la substance blanche encéphalique et médullaire cervicale. Leurs mesures OCT (pRNFL, GCIPL, INL) ont été recueillies. Nous avons testé la corrélation de ces variables au handicap évalué par le score EDSS et cherché des variables discriminantes entre les formes « inflammatoires » et « progressives » de la maladie. Une analyse multivariée a été réalisée regroupant cinq variables. Les tests statistiques ont été ajustés sur l’âge, le sexe et la durée de la maladie. Résultats : Nous avons mis en évidence une corrélation significative (p-values<0.05) entre le score EDSS et les charges lésionnelles encéphalique et médullaire, le volume cérébelleux, le volume de la moelle totale et cervicale, le volume de la substance grise profonde et médullaire cervicale. Seule la charge lésionnelle discriminait significativement les formes « inflammatoires » des « progressives ». Le volume de la substance grise profonde, cervicale et le volume lésionnel médullaire total étaient corrélés au handicap de façon indépendante. Conclusion : L’atrophie médullaire et de la substance grise apparaissent être les critères péjoratifs principaux liés au handicap. L’étude quantitative des données IRM encéphaliques et médullaires semble être un outil pertinent pour l’évaluation objective des patients.

  • Directeur(s) de thèse : Outteryck, Olivier

AUTEUR

  • Wozniak, Matthieu
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