Titre original :

Maladie thromboembolique veineuse chez les femmes de moins de 50 ans : impact des facteurs de risque biologiques, mineurs cliniques et de la contraception

Mots-clés en français :
  • Maladie thromboembolique veineuse
  • thrombophilies
  • contraception
  • facteurs de risque

  • Maladie thromboembolique veineuse
  • Facteurs de risque
  • Thrombophilie
  • Contraception
  • Femmes -- Santé et hygiène
  • Thromboembolisme veineux
  • Facteurs de risque
  • Thrombophilie
  • Contraception
  • Santé des femmes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie vasculaire
  • Identifiant : 2022ULILM263
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/09/2022

Résumé en langue originale

Contexte : La prédisposition individuelle à présenter une maladie thromboembolique veineuse (MTEV) résulte de la présence ou non de facteurs de risque (FDR) cliniques et/ou biologiques persistants ou transitoires. Chez la femme, ce risque semble dépendre également de la présence de FDR hormonaux. L’objectif était d’évaluer la prévalence de FDR persistants de MTEV chez les patientes de moins de 50 ans ayant présenté un premier évènement thromboembolique veineux (ETEV) survenu sans FDR majeur, selon que ce dernier soit survenu ou non après exposition à une contraception hormonale combinée (CHC). Méthode : Étude observationnelle rétrospective au Centre Hospitalo-Universitaire de Lille et au Centre Hospitalier de Valenciennes. Les femmes de 18 à 50 ans ayant présenté un premier ETEV et ayant bénéficié d’un bilan de thrombophilie lors d’une consultation dédiée ont été inclues. La découverte d’au moins un FDR parmi des FDR biologiques majeurs, des FDR persistants cliniques ou des FDR transitoires mineurs, après un premier ETEV associé ou non à la présence d’une CHC, a été étudiée de façon globale et indépendante. Résultats : Deux cents quatre patientes ont été inclues dont 148 dans le groupe CHC et 56 dans le groupe sans CHC. Après ajustement sur le centre, les FDR de MTEV (FDR biologiques majeurs, persistants cliniques ou transitoires mineurs) n’étaient pas plus fréquents chez les patientes ayant présenté un ETEV en dehors de toute CHC (58,93% dans le groupe sans CHC contre 58,33 avec CHC ; p 0,9438, OR 0,978 (IC 95% : 0,522- 1,832)). Trente-cinq pour cent des patientes présentaient une obésité, de répartition homogène entre les deux groupes. La présence d’un FDR biologique était retrouvée de manière plus fréquente, mais non statistiquement significative, chez les patientes exposées à une CHC. Conclusion: L’obésité et la présence d’un tabagisme actif, ainsi que la prédominance des CHC de deuxième génération dans notre cohorte pourraient avoir diminué les possibilités de mettre une différence entre nos 2 groupes. Il semble intéressant d’élargir cette cohorte avec des patientes d’autre localisation géographique pour évaluer l’effet des FDR de MTEV associés à l’exposition à la CHC et également d’évaluer la récidive des ETEV des patientes de notre cohorte.

  • Directeur(s) de thèse : Rousselin, Clémentine

AUTEUR

  • Troux, Julia
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