Titre original :

Orchidectomies partielles et examen extemporané pour petites tumeurs testiculaires : étude descriptive et résultats oncologiques à long terme

Mots-clés en français :
  • Orchidectomie partielle
  • cancer testiculaire
  • échographie testiculaire
  • extemporané
  • fonction endocrine
  • fertilité

  • Organes génitaux mâles -- Cancer
  • Testicule -- Maladies
  • Testicule
  • Orchidectomie
  • Soins médicaux – Évaluation
  • Tumeurs du testicule
  • Orchidectomie
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Urologie
  • Identifiant : 2022ULILM256
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 22/09/2022

Résumé en langue originale

Contexte : L’orchidectomie partielle est indiquée pour les tumeurs bilatérales synchrones, sur testicule unique, et récemment sur petites tumeurs avec marqueurs négatifs afin de réduire les effets secondaires andrologiques. L’objectif principal de cette étude est de décrire notre population d’orchidectomies partielles, les résultats histologiques, et le suivi oncologique. Matériel et Méthode : Étude de cohorte rétrospective, monocentrique, observationnelle, incluant des patients ayant eu une orchidectomie partielle entre 2004 et 2021 pour tumeur de moins de 2cm ou des tumeurs bilatérales synchrones ou une tumeur sur testicule unique. Le mode de découverte, les données cliniques, biologiques, échographiques, anatomo-pathologiques, la technique et les suites opératoires, la surveillance, la paternité et le recours à une androgéno-substitution ont été recueillis de manière rétrospective. Résultats : Parmi les 101 patients ayant eu orchidectomie partielle, 18 patients avaient un testicule unique, 4 avaient des tumeurs bilatérales synchrones et 79 avaient une tumeur de moins de 2 cm. Les résultats extemporanés étaient exacts dans 91.4% des cas et 28 tumeurs (28%) étaient malignes à l’histologie définitive. Les orchidectomies ont été totalisées chez la totalité des patients ayant une tumeur maligne. Les orchidectomies partielles chez les infertiles étaient bénignes dans 85% des cas. 47/73 tumeurs bénignes étaient des tumeurs de Leydig. Les facteurs prédictifs de malignité retrouvés étaient la taille, significativement plus élevée à 8mm vs 6,15mm (p=0,037) pour les tumeurs bénignes, la présence de microlithiases (p=0,008) et de contours irréguliers (p=0,001) à l’échographie, l’élévation des marqueurs tumoraux (p=0,017). Deux récidives tumorales (2%) ont été diagnostiquées (séminome controlatéral et carcinome embryonnaire ipsilatéral totalisé) lors d’un suivi médian de 62,5 mois. La survie globale et sans métastase était de 100%. Conclusion : Près d’un quart des orchidectomies partielles pour petite tumeur testiculaire inférieure à 2 cm étaient malignes. Dans la population infertile, 85% des tumeurs sont bénignes. Le taux de récidive, sous réserve de totalisation, était faible, avec survie globale et sans métastase de 100%.

  • Directeur(s) de thèse : Olivier, Jonathan

AUTEUR

  • Rose, Maxence
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