Titre original :

Étude observationnelle rétrospective monocentrique d’une cohorte lilloise sur l’évaluation de la sécurité de la procédure d’administration du natalizumab en HAD

Mots-clés en français :
  • Sclérose en plaques
  • natalizumab
  • hospitalisation à domicile
  • gestion du risque de LEMP

  • Sclérose en plaques
  • Natalizumab
  • Hospitalisation à domicile
  • Leucoencéphalopathie multifocale progressive
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Sclérose en plaques
  • Natalizumab
  • Hospitalisation à domicile
  • Leucoencéphalopathie multifocale progressive
  • Évaluation des résultats et des processus en soins de santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Neurologie
  • Identifiant : 2022ULILM252
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 21/09/2022

Résumé en langue originale

Introduction : Le natalizumab (NTZ) est un traitement de haute efficacité utilisé dans la sclérose en plaques (SEP) active. L’effet indésirable le plus grave est la leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP). Pour des raisons de sécurité, l’administration du traitement en milieu hospitalier est réglementaire. La pandémie de COVID-19 a affecté les pratiques hospitalières, menant l’agence nationale de sécurité du médicament à autoriser temporairement l’administration du NTZ en hospitalisation à domicile (HAD). La sécurité de l’administration du NTZ à domicile doit être évaluée. Objectif : Décrire la procédure et évaluer la sécurité d’un modèle d’administration du NTZ en HAD. Méthodes : Les patients présentant une SEP rémittente traités par NTZ depuis plus de deux ans, non exposés au virus JC (JCV), vivant dans le périmètre couvert par le service d'HAD du CHU de Lille, ont été inclus de Juillet 2020 à Février 2021 afin de recevoir les perfusions de NTZ en HAD toutes les quatre semaines pendant 12 mois. Chaque perfusion était obligatoirement précédée d’une téléconsultation (TC) avec un neurologue pour autoriser ou annuler l’injection un jour avant la date programmée. Une sérologie JCV et une évaluation clinique étaient réalisées tous les six mois à l’hôpital ainsi qu’une IRM annuelle. S’il existait une suspicion d’aggravation clinique, une évaluation à l’hôpital était organisée rapidement. L’occurrence des TC, les délais de réalisation des sérologies JCV semestrielles et de l’IRM annuelle ont été analysées. Résultats : 37 patients étaient inclus dans l’analyse, neuf d’entre eux n’ont pas complété les 12 mois de suivi en HAD. Le nombre de TC autorisant les perfusions était de 365, toutes les perfusions ont été précédées d’une TC. Le délai moyen d’intercure était de 28.1 ± 2.6 jours. Deux TC ont annulé les perfusions prévues. Deux TC ont mené à une consultation hospitalière pour évaluer une potentielle poussée. Aucun effet indésirable grave n’a été rapporté. Les 28 patients ayant réalisé un an de suivi ont bénéficié de deux évaluations cliniques et sérologies JCV ainsi que d’une IRM. Le délai moyen de réalisation des sérologies JCV était 25.9 ± 1.0 semaines. Le délai moyen de réalisation des IRM cérébrales était 11.4 ± 2.4 mois. Conclusion : Nos résultats suggèrent que la procédure de NTZ en HAD est sécurisée. Cette procédure établie a permis d'assurer le respect des conditions d'administration et de surveillance nécessaire à l'utilisation du NTZ.

  • Directeur(s) de thèse : Boucher, Julie

AUTEUR

  • Lafontaine, Jean-Christophe
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