• Langue : Français
• Discipline : Pharmacie
• Identifiant : 2014LIL2E010
• Type de thèse : Doctorat de pharmacie
• Date de soutenance : 08/01/2014

Résumé en langue originale

L’insuffisance rénale chronique concerne deux à trois millions de français. L’insuffisance rénale chronique terminale (IRCT) concerne 71 000 patients avec 33 000 greffés et 38 000 dialysés. Ce nombre ne cesse de s’accroitre du fait du vieillissement de la population et de l’augmentation de l’incidence du diabète et de l’hypertension artérielle qui sont deux maladies responsables de près de la moitié des patients en IRCT. Des traitements efficaces existent pour ces deux pathologies mais le vrai frein thérapeutique est la non-observance des patients et le fait que la maladie soit asymptomatique aux premiers stades. Ainsi il paraît évident que le pharmacien a un rôle à jouer dans l’accompagnement des patients atteints d’insuffisance rénale chronique dont l’ultime étape de la maladie peut être la dialyse ou la greffe rénale. Un patient transplanté rénal doit suivre un traitement immunosuppresseur contraignant mais efficace. Ainsi le taux de rejet aigu la première année n’est que de 5 à 25 % selon le protocole d’immunosuppression. Le traitement d’entretien comprend l’association de plusieurs classes d’immunosuppresseurs. Le protocole choisi dépend du profil du patient. On peut citer les corticoïdes, les anticalcineurines avec la ciclosporine NEORAL® et le tacrolimus PROGRAF®, les inhibiteurs de mTOR avec l’évérolimus CERTICAN® et le sirolimus RAPAMUNE®, et un anti métabolites le mycophénolate mofétil CELLCEPT. Le pharmacien, puisqu’il est amené à voir très régulièrement le patient transplanté, est un interlocuteur privilégié afin d’expliquer en détail les mécanismes d’action des médicaments immunosuppresseurs et traitements préventifs qu’il délivre chaque mois et faire comprendre l’intérêt d’une bonne compliance essentielle après une greffe rénale malgré les potentiels effets indésirables de ces derniers.

Résumé traduit

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