Titre original :

Est-ce que les troubles cognitifs préexistants sont un facteur de surmortalité chez les patients âgés atteints de COVID-19 ?

Mots-clés en français :
  • COVID-19
  • troubles neurocognitifs
  • mortalité

  • Covid-19
  • SARS-CoV-2 (virus)
  • Troubles de la cognition -- Chez la personne âgée
  • Facteurs de risque
  • Mortalité
  • Infections à coronavirus
  • Dysfonctionnement cognitif
  • Facteurs de risque
  • Sujet âgé
  • Sujet âgé de 80 ans ou plus
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gériatrie
  • Identifiant : 2022ULILM248
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 21/09/2022

Résumé en langue originale

Introduction : Depuis décembre 2019, le monde a dû faire face à une nouvelle pandémie liée au coronavirus. La maladie connaît un taux de mortalité autour de 1,1%. De nombreux facteurs de risque de mortalité ont été étudiés tels que l’âge, le sexe masculin, le surpoids ou encore les pathologies cardio-vasculaires. L’impact des troubles cognitifs est débattu avec des données parfois contradictoires. L’objectif principal de notre étude était de savoir si les troubles cognitifs ont été un facteur de risque de mortalité chez les patients infectés au COVID 19. Méthode : La cohorte LICORNE (LIlle CORonavirus NEtwork) est une cohorte monocentrique CHU de Lille, regroupant des données clinico-biologiques des patients ayant une infection probable au COVID 19 entre mars et décembre 2020. Nous avons inclus les patients de cette cohorte qui avaient 65 ans et plus lors de leur inclusion, et dont l’infection était confirmée par PCR. Les données ont été complétées avec les courriers du dossier informatique des patients, ainsi qu’avec les décès survenus avant la fin du suivi de la cohorte, à partir des données de la base de l’INSEE. Résultats : Notre cohorte regroupait 239 patients. L’âge moyen était de 73,4 ± 6,9 ans. La population était principalement de sexe masculin (72,3%). 6,3% présentaient des troubles neurocognitifs. Les troubles cognitifs ne semblaient pas associés à un sur-risque de mortalité (p = 0,09). D’autres facteurs, tels que le sexe masculin, l’augmentation de l’âge, les antécédents respiratoires semblaient associés à une augmentation du risque de décès. Conclusion : Les troubles cognitifs ne semblaient pas associés à un risque de décès plus important chez les patients de 65 ans et plus infectés au COVID 19 durant la première vague de la pandémie. En ce sens, nos résultats n’apportent pas d’élément qui pourraient plaider en faveur d’un confinement strict des personnes présentant des troubles cognitifs.

  • Directeur(s) de thèse : Chen, Yaohua

AUTEUR

  • Carton, Chloé
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