Titre original :

Association des médicaments correcteurs anticholinergiques aux antipsychotiques de seconde génération prescrits dans le cadre des troubles schizophréniques : une revue de la littérature

Mots-clés en français :
  • Antipsychotiques atypiques
  • correcteurs anticholinergiques
  • iatrogénie
  • schizophrénie
  • psychopharmacologie

  • Schizophrénie
  • Schizophrènes
  • Neuroleptiques
  • Tranquillisants
  • Anticholinergiques
  • Polychimiothérapie
  • Schizophrénie
  • Neuroleptiques
  • Antagonistes cholinergiques
  • Association médicamenteuse
  • Revue de la littérature
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2022ULILM250
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 21/09/2022

Résumé en langue originale

Les années 1990 ont vu l’avènement d’une nouvelle génération de médicaments antipsychotiques indiqués dans le traitement de la schizophrénie. Qualifiés d’atypiques, ces médicaments se caractérisent par une hétérogénéité pharmacodynamique et se distinguent de leurs prédécesseurs conventionnels par leur plus faible propension à induire des effets indésirables de type extra-pyramidal. Certains de ces effets secondaires peuvent être la cible de médicaments anticholinergiques que l’on appelle « correcteurs ». L’objectif de cette revue de la littérature était d’interroger les déterminants de l’association de ces prescriptions correctrices aux antipsychotiques de seconde génération, tout en essayant de préciser les aspects quantitatifs et qualitatifs qui les caractérisent. De hautes posologies d’antipsychotiques atypiques semblent être déterminantes dans le recours aux médicaments correcteurs anticholinergiques, particulièrement quand il s’agit de la rispéridone et de l’amisulpride. L’association d’un neuroleptique conventionnel à un antipsychotique atypique – la bithérapie antipsychotique – est également corrélée à un recours plus important à ces correcteurs. Les prescriptions d’antipsychotiques de seconde génération sous leur forme intra-musculaire retard seraient a contrario moins corrélées à l’utilisation des antiparkinsoniens anticholinergiques, par rapport à leur galénique orale. Enfin, le recours à ces molécules correctrices semble être soumis à une variabilité géographique et régionale. Diverses évaluations récentes des pratiques professionnelles françaises tendent à montrer que leur réévaluation régulière ainsi que leur documentation dans les dossiers médicaux font souvent défaut, et que leur prescription est volontiers chronique. Leurs indications semblent aussi être une source de confusion tant chez les prescripteurs que chez les personnels paramédicaux.

  • Directeur(s) de thèse : Pouchet, Alexandre

AUTEUR

  • Smolnik, Adrien
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