• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
• Identifiant : 2022ULILM239
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 20/09/2022

Résumé en langue originale

Contexte : Les ovocytes immatures représentent 5 à 20% des ovocytes recueillis par ponction ovocytaire après hyperstimulation ovarienne contrôlée et ne peuvent actuellement pas être utilisés dans les techniques d’AMP conventionnelles. L’objectif principal de cette étude est d’évaluer l’influence du mode de déclenchement de l’ovulation (hCG ou agonistes de la GnRH) sur le nombre d’ovocytes matures en don d’ovocytes et préservation de la fertilité. Méthode : Étude rétrospective de données collectées prospectivement, incluant les donneuses d’ovocytes et patientes en parcours de préservation de la fertilité ayant bénéficié d’une ponction ovocytaire entre janvier 2016 et octobre 2021 au CHU de Lille. Les caractéristiques clinico-biologiques des patientes et les issues de stimulations ont été recueillies et analysées. Résultats : Après ajustement sur les facteurs de confusion (âge, IMC, AMH, traitement anti-gonadotrope depuis plus de 6 mois, indication ayant mené à la stimulation ovarienne contrôlée, dose de FSH totale administrée), nous ne retrouvons pas de différences entre les deux modes de déclenchement concernant le nombre d’ovocytes en métaphase II obtenus par tentative et le taux de maturation. Le ratio folliculo-ovocytaire est significativement plus élevé en cas de déclenchement par hCG par rapport aux agonistes de la GnRH après ajustement. Nous ne retrouvons pas d’interaction significative entre l’indication ayant mené à la stimulation ovarienne et l’effet du mode de déclenchement sur les issues des recueils ovocytaires (ovocytes matures, taux de maturation et ratio folliculo-ovocytaire). Conclusion : Le design de l’étude ne permet pas de conclure quant au mode de déclenchement le plus adéquat concernant la maturité ovocytaire, chez les donneuses d’ovocytes et les patientes préservant leur fertilité. Néanmoins, elle nous offre des perspectives de recherches et d’investigations complémentaires concernant le ratio folliculoovocytaire en fonction du mode de déclenchement ou le délai entre déclenchement par agonistes de la GnRH et ponction ovocytaire. Des dosages répétés de LH après injection de la GnRH, ou une adaptation du mode de déclenchement à la LH de base pourraient être proposés.