Titre original :

Prise en charge des kystes ovariens de plus de 10 cm présumés bénins, une étude rétrospective sur 10 ans dans un centre tertiaire

Mots-clés en français :
  • Kyste ovarien volumineux
  • chirurgie
  • coelioscopie
  • laparotomie
  • rupture kystique

  • Ovaire -- Maladies
  • Kystes (médecine)
  • Chirurgie -- Technique
  • Coelioscopie
  • Soins médicaux – Évaluation
  • Kystes de l'ovaire
  • Procédures de chirurgie gynécologique
  • Laparoscopie
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français, Anglais
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2022ULILM233
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/09/2022

Résumé en langue originale

Objectif : Les kystes ovariens sont une problématique fréquente en gynécologie. Quand une prise en charge chirurgicale est indiquée, la voie d’abord à adopter ne pas fait consensus lorsque la taille de ces kystes est importante (supérieure à 10 cm). L’objectif principal de notre étude est d’évaluer les pratiques chirurgicales concernant les kystes ovariens de plus de 10 cm présumés bénins à l’imagerie, dans un centre tertiaire. Matériel et méthodes : Étude rétrospective monocentrique au CHRU de Lille, réalisée après recueil des données de 228 patientes prises en charge pour des kystes ovariens de plus de 10 cm, présumés bénins en imagerie pré-opératoire, entre janvier 2010 et décembre 2020. L’étude descriptive des données de prise en charge a été réalisée dans un premier temps, puis deux groupes ont été créés selon la voie d’abord : le groupe laparotomie et le groupe coelioscopie, afin de comparer la survenue d’une rupture kystique et d’évaluer les critères de morbidité per-opératoire. L’étude de la survenue d’une rupture kystique en fonction de la taille du kyste, des antécédents chirurgicaux et du geste opératoire a été réalisée. Résultats : La voie coelioscopique était la plus pratiquée (78,6%), le taux de conversion en laparotomie était de 12,4%. Le geste le plus réalisé était la kystectomie (33,3%). Une rupture kystique intentionnelle était observée chez 58,8 % des patientes, elle était accidentelle dans 11,9% des cas. L’anatomopathologie finale était borderline pour 4,4% des patientes et maligne pour 1,8% des patientes. La coelioscopie était associée statistiquement à un taux plus élevé de rupture kystique accidentelle ou intentionnelle ( p<0,001), à moins de pertes sanguines (p < 0,001) et à une durée d’hospitalisation moins longue (p<0,001). La taille du kyste n’était pas associée à la conversion en laparotomie ou à la rupture kystique. Les antécédents chirurgicaux n’étaient pas associés à la rupture kystique. La kystectomie était associée à la rupture kystique en comparaison avec l’annexectomie (p< 0,001). Conclusion : La prise en charge par voie d’abord coelioscopique de tels kystes semble possible, elle nécessite néanmoins une évaluation pré-opératoire de bonne qualité avec notamment des radiologues formés à la lecture d’imagerie pelvienne gynécologique.

  • Directeur(s) de thèse : Kerbage, Yohan

AUTEUR

  • Boulland, Élise
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