Titre original :

Les modifications transcriptomiques corrélées à l'augmentation du pourcentage de Gleason 4 dans une cohorte de diagnostic du cancer de la prostate

Mots-clés en français :
  • Biomarqueurs
  • cancer de prostate
  • diagnostic
  • cancer
  • prostate
  • Gleason 4
  • pourcentage de Gleason 4
  • ARN
  • gènes

  • Prostate -- Cancer
  • Prostate -- Cancer
  • Marqueurs tumoraux
  • Tumeurs -- Classification
  • Scores en médecine
  • Tumeurs de la prostate
  • Tumeurs de la prostate
  • Marqueurs biologiques tumoraux
  • Grading des tumeurs
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Urologie
  • Identifiant : 2022ULILM235
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/09/2022

Résumé en langue originale

Introduction : Il est recommandé de rapporter le pourcentage de Gleason 4 (%G4) pour un adénocarcinome de la prostate de score de Gleason 7. L'objectif de cette étude était d'identifier les gènes dont l'expression varie avec le %G4 et les voies métaboliques sous-jacentes impliquées dans son émergence. Méthodes : Les patients ont été sélectionnés dans l'étude INNOVATE, une cohorte britannique monocentrique de biopsies prostatiques ciblées par imagerie par résonance magnétique. 51 biopsies contenant du Gleason 3 et/ou 4 sans Gleason 5 ont été incluses. Les zones tumorales ont été macrodisséquées pour analyse moléculaire. Les données d'expression génique de 2549 gènes associés au cancer ont été générées avec le système HTG EdgeSeq couplé à la plateforme Illumina Next Generation Sequencing. L'analyse de l'expression différentielle a été effectuée sur les extrêmes de la cohorte. Les gènes exprimés de manière différentielle ont été en outre étudiés sur l’ensemble de la cohorte dans une analyse corrélant leur expression avec le%G4 en tant que variable continue. Une analyse d'enrichissement a recherché les voies métaboliques surreprésentées à partir des ensembles de gènes Hallmark et Reactome. Résultats : Nous avons identifié 15 gènes d'intérêt exprimés différentiellement entre un %G4 faible (0-10 %) et élevé (40-100 %), avec une valeur de p ajustée < 0,05. 12 gènes étaient régulés positivement (SPINK1, COMP, ADAMTS1, EFNB2, ISG15, CENPN, IRS2, JAG1, F2R, HEYL, EGR1 et ENG), tandis que 3 l’étaient négativement (CXCL13, BMP5 et ADRA1D). Lorsque ce panel a été testé pour sa corrélation linéaire avec le %G4 ajusté sur la proportion de cellules épithéliales dans l'échantillon, 5 d'entre eux étaient corrélés au %G4 avec un coefficient de corrélation de Pearson entre 0,41 et 0,56 (valeur p ajustée < 0,05). Les voies les plus pertinentes identifiées par l'analyse de la surreprésentation comprenaient la signalisation androgénique, la transduction du signal et la réponse immunitaire (NOTCH, interféron, TNFα) ainsi que les réponses cellulaires au stress. Conclusion : Cette étude pilote sur %G4 a pu identifier des voies pertinentes avec la littérature existante, soutenant l'intérêt croissant pour l'interprétation du %G4 comme une variable continue plutôt que la séparation binaire de la maladie de score de Gleason 7 en 3+4 et 4+3 pour l'évaluation de l'agressivité du cancer de la prostate.

  • Directeur(s) de thèse : Olivier, Jonathan

AUTEUR

  • Chen, Kelly
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