Titre original :

Élaboration d’un protocole de formation courte à l’échocardiographie clinique, à destination des médecins urgentistes, dans la prise en charge des patients admis pour dyspnée

Mots-clés en français :
  • Échocardiographie
  • dyspnée
  • protocole de formation courte
  • performance diagnostique
  • médecins urgentistes
  • urgences

  • Dyspnée
  • Échocardiographie
  • Urgences médicales -- Diagnostic
  • Urgentistes
  • Dyspnée
  • Échocardiographie
  • Médecine d'urgence
  • Formation professionnelle
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine d'urgence
  • Identifiant : 2022ULILM227
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 16/09/2022

Résumé en langue originale

Contexte La dyspnée est un motif fréquent de consultation aux urgences et la démarche diagnostique usuelle est fréquemment mise à défaut. Depuis plusieurs années, les services d’urgences connaissent une forte augmentation des demandes de consultation, imposant la réduction du temps de réalisation des examens. L’échocardiographie clinique est un examen court, ciblé, avec un résultat immédiat ayant un intérêt dans l’orientation diagnostic d’une dyspnée aux urgences. En revanche, la formation des urgentistes reste perfectible. L’objectif de cette étude est de créer un protocole de formation courte à l’échocardiographie clinique à destination des urgentistes pour leur permettre de diagnostiquer une dyspnée d’origine cardiaque. Matériel et Méthode : Nous avons réalisé une étude monocentrique, descriptive et observationnelle du 11 juin 2021 au 17 juillet 2022. Trois médecins urgentistes ont suivi un protocole de formation courte à l’échographie cardiaque en 3 phases : une phase théorique, pratique et un autoapprentissage sur 5 mois. Un questionnaire initial et final était envoyé à tous les participants. Le critère de jugement principal était la fréquence à laquelle les médecins urgentistes arrivaient à poser un diagnostic à l’issue de leurs examens. Résultats : Les participants ont réussi à conclure dans 13 des 17 cas étudiés (76,5%) sur l'origine cardiaque ou non de la dyspnée. Seulement 7 des 13 diagnostics posés (53,8%) étaient concordants avec les données échographiques. Les participants ont facilement réussi à mesurer le diamètre et l’épaisseur du VG, reconnaitre une valvulopathie, évaluer visuellement la FEVG, mesurer la VCI, reconnaitre un CPA et un épanchement péricardique. Ils ont eu plus de difficultés pour obtenir des coupes apicales 4 cavités de qualité, évaluer le profil mitral et les PRVG, évaluer la PAPs et le TAPSE. Leur taux de progression est hétérogène, et leur utilisation de l’ETT reste faible. Conclusion : Le protocole a démontré des perspectives encourageantes mais le faible échantillon et le manque de données échographiques ont limité les corrélations statistiques. L’enseignement de l’échographie cardiaque n’est pas standardisé. Ce protocole respecte les recommandations internationales en termes de pédagogie mais présentent des limites. Il doit être testé sur un nouvel échantillon afin d’augmenter la robustesse de l’étude.

  • Directeur(s) de thèse : Nave, Sophie

AUTEUR

  • Monseur, Chrystal
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