Titre original :

Ré-irradiation stéréotaxique de rattrapage d'une récidive locale dans la loge prostatique après prostatectomie radicale ; étude rétrospective multicentrique

Mots-clés en français :
  • Cancer de prostate
  • loge prostatique
  • prostatectomie radicale
  • radiothérapie stéréotaxique de rattrapage
  • récidive locale
  • ré-irradiation

  • Prostate -- Cancer
  • Radiothérapie
  • Tumeurs de la prostate
  • Récidive tumorale locale
  • Radiochirurgie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Oncologie
  • Identifiant : 2022ULILM204
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 12/09/2022

Résumé en langue originale

Contexte : Le traitement d'une récidive locale d'un cancer de prostate dans la loge prostatique après prostatectomie radicale et radiothérapie (de rattrapage ou adjuvante) reste un enjeu complexe. L'objectif est d'évaluer l'efficacité et la toxicité d'une ré-irradiation stéréotaxique d'une récidive de loge prostatique et d'identifier des facteurs associés au risque de rechute et de toxicité. Matériel et méthodes : Cette étude rétrospective multicentrique s'intéresse aux patients traités par ré-irradiation stéréotaxique de rattrapage d'une récidive de loge prostatique dans ce contexte. Le critère principal était la survie sans progression (biochimique, clinique ou combinée) après ré-irradiation stéréotaxique. La récidive biochimique était définie par un taux de PSA > nadir + 0,2 ng/mL confirmé par un second dosage. Les critères secondaires incluaient la toxicité et la survie globale. Les facteurs associés au risque de récidive ultérieure et de toxicité étaient évalués dans un modèle de Cox causespécifique, en considérant le décès sans récidive comme un événement compétitif. Résultats : Au total, 117 patients provenant de 11 centres dans 3 pays ont été inclus. Le suivi médian était de 19,5 mois. La médiane de survie sans progression était de 23,5 mois (intervalle de confiance à 95%, IC95%=17,6-33,2). En analyse multivariée, une récidive au contact de l'anastomose urétro-vésicale (non associée à un envahissement postérovésical, latéro-pelvien, ni des vésicules séminales résiduelles) était associée au risque de rechute (hazard ratio, HR=2,62 ; IC95%=1,31-5,22 ; p=0,006), ainsi que le volume tumoral (HR/10cm3=1,50 ; IC95%=1,21-1,85 ;p<0,001). L'incidence cumulée de toxicité tardive de grade > 2 était de 18% (IC95%=10-26) à 3 ans. Les toxicités tardives urinaires et digestives de grade 3 ont affecté 4,3% et 1,7% des patients respectivement. En analyse multivariée, la D2% de la vessie et une récidive au contact de l'anastomose urétrovésicale étaient associées au risque de toxicité tardive de tout grade : HR/10Gy=1,97 ; IC95%=1,18-3,31 ; p=0,01, et HR=3,31, IC95%=1,51-7,28, p=0,003 ; respectivement. Conclusion : Il s'agit à ce jour de la plus importante série de ré-irradiation stéréotaxique de rattrapage d'une récidive locale dans la loge prostatique. Ce traitement pourrait offrir un contrôle encourageant et une toxicité acceptable.

  • Directeur(s) de thèse : Pasquier, David

AUTEUR

  • Archer, Paul
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