Titre original :

Goître ovarien et cancer thyroïdien : étude de 7 cas lillois et revue systématique de la littérature

Mots-clés en français :
  • Cancer thyroïdien
  • goître ovarien
  • récidive
  • IRAthérapie
  • thyroglobuline

  • Ovaire -- Tumeurs
  • Glande thyroïde -- Cancer
  • Cancéreux
  • Métastases
  • Récidive (médecine)
  • Tumeurs de l'ovaire
  • Goitre ovarien
  • Tumeurs de la thyroïde
  • Métastase tumorale
  • Récidive tumorale locale
  • Langue : Français, Anglais
  • Discipline : Médecine. Endocrinologie et métabolismes
  • Identifiant : 2022ULILM225
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 16/09/2022

Résumé en langue originale

Introduction : Le cancer thyroïdien se développant au dépend d’un goitre ovarien (CTGO) est une forme rare de tératome ovarien. Les données qui lui sont relatives proviennent essentiellement de cas rapportés dans la littérature. Il existe un manque de connaissances concernant les caractéristiques de ces tumeurs, et la stratégie thérapeutique à adopter ; notamment pour l’utilisation ou non de l’iode radioactif (IRAthérapie). L’objectif de cette étude est de définir les facteurs de risque associés à la récidive, aux métastases, à la survie globale (SG), et la survie sans progression (SSP). Patients et Méthodes : Étude rétrospective de 7 patientes traitées pour un CTGO au Centre Hospitalier Universitaire de Lille entre 2007 et 2022, et de 167 cas inclus après revue systématique de la littérature. Résultats : Dans la cohorte composée de 174 patientes, l’âge médian était de 45 ans (IQ:34-53), et l’IMC médian de 30 kg/m². Le diamètre tumoral médian était de 90 mm (IQ:68-125) ; les sous-types histologiques les plus fréquents étaient les carcinomes papillaires thyroïdiens (CP) (51%) et les variants folliculaires du CP (VFCP). Des mutations BRAF étaient observées dans 18% des cas. Au diagnostic, 17% des patientes présentaient des métastases, essentiellement localisées dans le pelvis (69%), les poumons (20%), le foie (16%) et les os (12%) ; elles fixaient l’iode dans 92% des cas. Le taux de récidive était de 24%, après un délai médian de 40 mois (IQ:11-129) ; le VFCP était un facteur associé à la récidive (p=0.0016; HR=8.033 [CI:2.202-29.311]). La SSP médiane était de 16 mois (IQ:8-36), et la SG de 21 mois (IQ:8-60). Quatre décès secondaires à un CTGO ont été décrits (5%). Conclusion : Le CTGO est une tumeur rare qui peut présenter différentes caractéristiques lors du diagnostic. La présence du sous-type histologique VFCP au sein du GO est un facteur indépendant de mauvais pronostic ; la réalisation d’une IRAthérapie devrait donc être indiquée dans ce groupe.

  • Directeur(s) de thèse : Jannin, Arnaud

AUTEUR

  • Lacharme, Mélanie-Clothilde
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