Titre original :

Étude de l’impact de la pandémie à SARS-CoV2 sur les passages aux urgences pour motifs liés au cancer dans les Hauts-de-France

Mots-clés en français :
  • Pandémie
  • SARS-CoV2
  • cancer
  • urgences
  • Hauts-de-France

  • Covid-19
  • SARS-CoV-2 (virus)
  • Confinement (politique sanitaire)
  • Consultation médicale
  • Urgences médicales
  • Cancer
  • Infections à coronavirus
  • Pandémies
  • Consultation médicale
  • Urgences
  • Tumeurs
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine d'urgence
  • Identifiant : 2022ULILM222
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 15/09/2022

Résumé en langue originale

Contexte : La pandémie à SARS-CoV2 survenue en France en 2020 a nécessité la mise en place de restrictions sanitaires telles qu’un confinement total en fin d’hiver. Ainsi, de nombreuses consultations et soins à l’hôpital ont été reportés ou annulés. C’est le cas notamment pour les patients atteints de cancer, dont pourtant la rapidité de prise en charge conditionne le pronostic. Nous avons donc voulu savoir quel avait été l’impact de cette pandémie sur les consultations aux urgences pour motifs liés au cancer chez les patients résidents des Hauts-de-France. Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude observationnelle rétrospective, incluant les données des 64 établissements de santé intégrés au registre de l’ORU des Hauts-de- France. Les RPU dont le DP ou DA était compris dans le thésaurus de codes CIM- 10 choisi étaient inclus. Le nombre de RPU en lien avec un cancer était comparé annuellement de 2018 à 2022, ainsi que selon cinq périodes définies en lien avec la pandémie, en regard de l’activité globale. Le nombre de ces RPU était également étudié selon l’âge, le sexe, le taux de décès, le mode de sortie et le type de service d’hospitalisation le cas échéant, et le moyen de transport à l’arrivée. Résultats : En 2020, le nombre de diagnostics intégrés au thésaurus a connu une baisse franche par rapport à 2018-2019, mais était beaucoup plus élevé en 2021, avec une augmentation de 35 à 40%. L’activité concernant les RPU en lien avec un cancer a baissé de 16,86% au moment du confinement, puis a connu un rattrapage important de +14,38% et +17,07% par la suite. Ces RPU concernaient principalement des individus de plus de 65 ans (55%) et des femmes (56,6%). Enfin, le taux de décès associés à ces RPU a connu une franche augmentation (1,13% des RPU) en 2020. Les taux d’hospitalisations globaux et en soins critiques étaient également à la hausse en 2020, ainsi que les arrivées par SMUR et ambulance. Conclusions : Il semble que le confinement ait pu provoquer un retard de prise en charge des patients atteints de cancer dans notre région, marquée par une majoration du nombre de RPU associés au cancer à l’issue de celui-ci. Cependant, l’évolution de l’activité globale des urgences paraît similaire. Il est donc difficile de conclure quant à un franc impact de la pandémie sur les consultations aux urgences pour motifs liés au cancer. Les analyses secondaires sont marquées par des biais limitant l’extrapolabilité des résultats.

  • Directeur(s) de thèse : Vromant, Amélie

AUTEUR

  • Bossaert, Cécile
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