Titre original :

Adaptation de la maternité Jeanne de Flandre suite à la pandémie COVID-19 et analyse rétrospective sur un an de notre cohorte de patientes

Mots-clés en français :
  • Sars-CoV-2
  • COVID-19
  • pandémie
  • grossesse
  • issue maternelle et foetale

  • Covid-19
  • SARS-CoV-2 (virus)
  • Femmes enceintes -- Santé et hygiène
  • Complications de la grossesse
  • Infections à coronavirus
  • Femmes enceintes
  • Complications de la grossesse
  • Issue de la grossesse
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2022ULILM218
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 15/09/2022

Résumé en langue originale

Contexte : Les femmes enceintes font partie d’une population considérée comme vulnérable face au COVID-19 avec une morbidité maternelle et néonatale augmentée. Notre objectif était de décrire l’adaptation de la maternité Jeanne de Flandre à l’épidémie COVID-19 et d’analyser l’issue maternelle et foetale des patientes de notre maternité infectées par le virus du COVID-19 sur un an. Méthodes : Nous avons réalisé une étude descriptive rétrospective à la maternité Jeanne de Flandre. Pour la 1ère partie de l’étude, l’ensemble des protocoles de service a été décrit. Pour la 2ème partie, nous avons inclus toutes les patientes positives au COVID-19 de mars 2020 à mars 2021.Deux groupes ont ensuite été comparé : les patientes non hospitalisées et les patientes hospitalisées. Nous avons également recueilli et décrit toutes les patientes hospitalisées en réanimation de mars 2020 à décembre 2021. Résultats : 200 patientes ont été inclues sur un an. 29 de ces patientes (14,5%) ont été hospitalisées dont presque la moitié en réanimation. La comparaison des groupes hospitalisés et non hospitalisées retrouvait une différence significative pour l’âge gestationnel au moment du COVID avec un terme médian pour le groupe hospitalisé à 32 semaines d’aménorrhées (SA) (p<0,001), pour le taux de patientes symptomatiques (p<0,001) et pour le score COVID-Preg (<0,0001). Il n’y avait pas de différence significative entre les 2 groupes pour les pathologies obstétricales ni pour l’issue maternelle ou néonatale. On notait cependant une tendance avec des IMC plus élevées et la présence plus fréquente d’un diabète gestationnel pour les patientes hospitalisées. Chez les patientes hospitalisées en réanimation, le taux d’accouchement prématuré était de 26% et le taux de césariennes réalisées en urgence était de 56,5% dont 39% pour raisons maternelles. Conclusion : L’infection à COVID-19 chez les femmes enceintes semble avoir des conséquences tant sur le plan maternel que sur le plan foetal avec une morbi-mortalité importante chez les patientes les plus sévères. Des mesures ont été mises en oeuvre depuis le début de la pandémie afin de protéger cette population à risque. L’application des mesures d’hygiène standard associée à la vaccination ainsi que la surveillance étroite des patientes infectées sont les meilleures mesures en termes de prévention et de protection.

  • Directeur(s) de thèse : Ghesquière, Louise

AUTEUR

  • Longuépée-Bourdon, Lucie
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