• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
• Identifiant : 2022ULILM217
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 15/09/2022

Résumé en langue originale

Contexte. Le retard de croissance intra-utérin (RCIU) est une indication fréquente de déclenchement. Cependant à ce jour aucune méthode (mécanique ou hormonale) n’a fait la preuve de sa supériorité dans cette population. L’objectif de notre étude était de déterminer, quelle méthode de déclenchement serait la plus adaptée, après 36 SA, pour induire un accouchement par voie basse dans un contexte de RCIU. Matériel et méthodes. Il s’agit d’une étude rétrospective bicentrique réalisée à la maternité de Port-Royal (Paris) et à la maternité de Jeanne de Flandre (Lille). Elle concernait toutes les patientes ayant été déclenchées, à partir de 36 semaines d’aménorrhée (SA), pour une suspicion de RCIU et dont le nouveau-né avait un poids de naissance <10ème percentile, entre janvier 2013 et décembre 2019 à Lille et entre janvier 2015 et décembre 2019 à Paris. Le critère de jugement principal était le succès du déclenchement, défini par un accouchement par voie basse. Résultats. 389 patientes ont été inclues dans notre étude : 144 patientes dans le groupe « prostaglandine », 245 dans le groupe « ballon ». On retrouvait plus d’accouchements par voie basse dans le groupe « ballon » que dans le groupe « prostaglandine » (78.4% vs 61.3%) et ce de manière significative (Odds ratio (OR) = 2.21 [1.59 ; 3.06]). Conclusion. Le déclenchement mécanique semblait plus efficace que les prostaglandines vaginales dans le déclenchement des RCIU après 36SA.