Titre original :

Bonnes pratiques en consultation gynécologique, parole aux femmes : étude observationnelle, descriptive, réalisée par le biais d’autoquestionnaires destinés aux femmes de plus de 18 ans bénéficiant d’un suivi gynécologique

Mots-clés en français :
  • Consultation
  • bonnes pratiques
  • gynécologie médicale
  • gynécologue
  • accessibilité
  • démographie
  • praticien

  • Consultation médicale
  • Gynécologues
  • Relations médecin-patient
  • Médecine – Pratique
  • Recommandations pour la pratique clinique
  • Consultation médicale
  • Examen gynécologique
  • Relations médecin-patient
  • Pratique professionnelle
  • Guide de bonnes pratiques
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2022ULILM208
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 13/09/2022

Résumé en langue originale

La consultation gynécologique est une consultation à part entière car elle touche à l’intimité propre des patientes. Ces dernières années plus que jamais la question de la bientraitance des femmes a été mise à l’honneur. L’image de la gynécologie et de la sexologie s'est vue parfois ternir son image par des scandales médiatiques relayés notamment par les réseaux sociaux. Cette enquête observationnelle descriptive a interrogé les femmes de plus de 18 ans bénéficiant d'un suivi gynécologique via un autoquestionnaire en ligne basé sur des questions simples analysant les modalités de suivi des participantes, leur ressenti sur l’abord du praticien les recevant en consultation et l’examen gynécologique en lui même. L'objectif principal de notre travail est de faire ressortir des points clés permettant d’améliorer les pratiques en consultation. Nous avons obtenu 1291 réponses en 48h après la diffusion du questionnaire, preuve de l’engouement sur le sujet. 86% des participantes sont suivies sur le plan gynécologique et le gynécologue médical est l’interlocuteur privilégié cependant la démographie décroissante de ces derniers rend de plus en plus difficile leur accessibilité. Pour palier au manque de gynécologues les femmes notamment jeunes et sans antécédent médical se tournent vers d’autres professions comme les sages-femmes ou les médecins généralistes pour assurer la continuité de leur suivi. Il semble toujours exister des disparités d’accès aux soins en fonction des revenus. Les participantes se sentent globalement en confiance avec leur praticien (échelle de confiance avec une moyenne à 8.4/10) pourtant elles sont 50% à appréhender le moment qu’est l’examen gynécologique. Il reste à améliorer la communication, il est indispensable pour elles de se sentir écoutées, entendues sans jugement. Il est nécessaire d’expliquer avec détails l’ensemble du déroulé de la consultation et les décisions médicales en découlant en les impliquant afin qu’elles se sentent maître de leur corps. Le sujet de la sexualité reste un sujet tabou pour beaucoup de professionnels pourtant le praticien de leur intimité semble être l’interlocuteur privilégié pour les participantes. L’agencement du cabinet leur permettant de se changer dans un endroit à l’abris des regards dans une ambiance cozy, coocooning permettraient aux patientes de se sentir détendues dans un environnement apaisant. Les points relevés dans ce travail concordent en majorité avec les notions soulevées dans la charte des bonnes pratiques publiée par le CNGOF.

  • Directeur(s) de thèse : Martin, Carine

AUTEUR

  • Lerouge, Pauline
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