• Langue : Français
• Discipline : Médecine du travail
• Identifiant : 2022ULILM207
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 12/09/2022

Résumé en langue originale

Au vu des chiffres avancés par l’ANACT en 2018, il apparaît clairement que la prévention primaire en santé au travail reste un enjeu majeur afin d’agir sur la sinistralité professionnelle. Dans le cadre de cette thèse, nous nous sommes demandé quel était l’impact de la communication aux employeurs des données contenues dans la fiche d’entreprise sur les actions et plans de prévention formalisés sur le document unique d’évaluation des risques professionnels. Cette évaluation a été effectuée au travers d’un questionnaire complété par 34 employeurs de la vallée de la Lys en France, entre juin et décembre 2021. Les informations recueillies ont été analysées en fonction de l’effectif des entreprises. Notre étude, au travers des différents résultats, a permis de montrer que la mise à disposition à l’entreprise des données recueillies sur la fiche d’entreprise a un impact positif dans l’élaboration et la mise à jour de plans de prévention, cet impact étant d’autant plus important que l’effectif de l’entreprise est faible. Nous avons également pu dégager des domaines de prévention privilégiés par les employeurs, en l’occurrence : la formation et l’information des salariés, la réduction du risque et l’adaptation du travail à l’homme. L’intérêt que portent les employeurs aux données recueillies dans la fiche d’entreprise n’écarte pas pour autant sa perfectibilité, comme ces derniers en témoignent dans notre étude, et notamment concernant sa fréquence d’actualisation, mais également les aides que ce document pourrait apporter dans l’élaboration des plans prévention. En définitive, notre étude met en évidence l’intérêt porté par les employeurs à la collaboration avec les services santé travail dans l’élaboration d’actions de prévention, et ce d’autant plus que les entreprises sont petites, mais également les évolutions attendues dans ce domaine. Ces attentes sont partiellement prises en compte par le législateur dans l’évolution de la santé au travail au travers de la loi d’août 2021.