• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2022ULILM160
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 22/06/2022

Résumé en langue originale

Contexte : Les pleurs sont caractéristiques de la première année de vie du nourrisson. Il existe un manque de connaissances des professionnels de santé à ce sujet. Après un parcours de formation inégal, les internes de médecine générale doivent, en fin de DES, attester du développement de leurs compétences dans le suivi de l’enfant. Aucune étude n’aborde le ressenti de l’interne de médecine générale face aux pleurs du nourrisson. L’objectif de cette étude était d’étudier le vécu des internes de médecine générale en dernière année de DES lors d’une consultation dédiée aux pleurs excessifs du nourrisson. Méthode : Étude qualitative par entretiens individuels compréhensifs auprès d’internes en dernière année de DES de médecine générale à Lille en 2021. La suffisance des données a été obtenue. Une analyse par théorisation ancrée des verbatims a été effectuée avec triangulation des données. L’analyse aboutit à la réalisation d’un modèle intégratif. Résultats : Le vécu des internes de médecine générale face aux pleurs du nourrisson est dans l’ensemble difficile. La formation pédiatrique étant majoritairement hospitalière, les internes considèrent avoir des lacunes. L’interne est donc en perpétuel doute et peut ressentir de la frustration. Des techniques de communication sont alors déployées pour appréhender de la meilleure façon la relation triangulaire (parents/ enfant/ médecin). Les expériences personnelles et professionnelles apportent peu à peu de la confiance à l’interne. Conclusion : Les internes sont en demande d’exercice en ambulatoire afin de se sentir plus à l’aise à la sortie de leur internat. Les lacunes peuvent traverser le temps malgré les années d’expérience. Des outils pédagogiques sont à disposition des médecins généralistes qui ont un devoir d’auto-formation.