Titre original :

La réhabilitation du maxillaire atrophique : autogreffe osseuse et implants conventionnels vs implants zygomatiques

Mots-clés en français :
  • Chirurgie orale
  • implantologie

  • Implantologie dentaire
  • Maxillaire supérieur
  • Os -- Greffe
  • Ostéotomie
  • Prothèses dentaires complètes
  • Patients -- Satisfaction
  • Maxillaire
  • Os zygomatique
  • Transplantation osseuse
  • Ostéotomie maxillaire
  • Mise en charge immédiate d'implant dentaire
  • Qualité de vie
  • Langue : Français
  • Discipline : Chirurgie dentaire
  • Identifiant : 2020LILUC054
  • Type de thèse : Doctorat de chirurgie dentaire
  • Date de soutenance : 02/10/2020

Résumé en langue originale

Introduction : La greffe osseuse autogène (GOA) – associée ou non à une ostéotomie de Le Fort I (OLFI) – et les implants zygomatiques (IZ) sont deux techniques fiables pour la réhabilitation fixe des maxillaires atrophiques édentés. Les IZ permettent de réduire la durée de traitement grâce à l’absence de recours à une greffe osseuse et la possibilité de réaliser une mise en charge immédiate, avec en principe une réduction de la morbidité. L’objectif de cette étude était de comparer ces deux protocoles sur la qualité de vie liée à la santé orale (QVLSO). Nous avions aussi discuté de la morbidité postopératoire et de la satisfaction du patient, de la survie implantaire et prothétique, et des complications biologiques. Matériels et méthodes : Tous les patients qui avaient bénéficié d’IZ ou d’une GOA suivie de la pose d’implants conventionnels (IC) pour une réhabilitation maxillaire fixe, de novembre 2011 à avril 2019, avaient été inclus. La QVLSO avait été évaluée par le questionnaire OHIP-14, la morbidité postopératoire et la satisfaction du patient par un questionnaire conçu par nous-mêmes. Résultats : 21 patients avaient été inclus dans le groupe GOA, 22 dans le groupe IZ. Les scores OHIP-14 médians étaient respectivement de 6,5 (intervalle interquartile [IIQ] : 2,0–13,0) et 6,0 (IIQ : 3,0–10,0) sans différence significative (p = 0,97). Les scores de morbidité postopératoire et de satisfaction du patient étaient de 4,5 (IIQ : 2,0–9,0) et 9,0 (IIQ : 7,0–11,0) avec une différence significative (p = 0,003). Les taux de survie implantaire/prothétique étaient de 97,9 %/100 % et 97,1 %/95,5 %. Les taux de complications biologiques étaient de 33,3 % et 36,4 % sans différence significative (p = 0.83). Discussion : Les IZ constituent une alternative valable aux greffes osseuses et peuvent être proposés comme un traitement de première intention dans la plupart des cas excepté pour les patients présentant une classe III squelettique majeure, une communication buccosinusienne étendue ou chez le patient jeune présentant une anodontie chez qui une OLFI associée à une GOA semble davantage adaptée.

  • Directeur(s) de thèse : Raoul, Gwénaël

AUTEUR

  • Laventure, Alexandre
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