Titre original :

Etude de la prescription des benzodiazépines en association aux traitements de substitution aux opiacés par des médecins généralistes du réseau G&T 59-62

Mots-clés en français :
  • Traitements de substitution aux opiacés, benzodiazépines, comorbidités psychiatriques, recommandations HAS, médecine générale

  • Benzodiazépines
  • Médicaments -- Prescription
  • Traitement de substitution
  • Benzodiazépines
  • Ordonnances médicamenteuses
  • Traitement de substitution aux opiacés
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2014LIL2M036
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/02/2014

Résumé en langue originale

Contexte : Les prescriptions et la consommation de benzodiazépines font débat en France. Les patients sous traitement de substitution et leurs médecins prescripteurs n’échappent pas à cette problématique. Dans le Nord - Pas-de-Calais, les médecins généralistes prescrivent la quasi-totalité des médicaments de substitution. Méthode : Étude quantitative, prospective et observationnelle, menée au sein du réseau G&T 59-62, à Lille et dans sa communauté urbaine, entre septembre et novembre 2013. Une analyse univariée puis multivariée par régression logistique binaire a été utilisée pour déterminer les facteurs déterminant la coprescription de benzodiazépines aux traitements de substitution aux opiacés. Une analyse descriptive a permis de faire un état des lieux de la prise en charge de ces patients par rapport aux recommandations de l’HAS. Résultats : 38 médecins ont répondu aux questionnaires. 270 patients ont été inclus. 38,1% bénéficiaient d’une coprescription de benzodiazépine avec le traitement de substitution aux opiacés. En analyse univariée, les déterminants principaux suivants : un patient porteur d’une pathologie psychiatrique et/ou d’une souffrance psychique et/ou avec des antécédents de violence familiale, déterminent la prescription d’une benzodiazépine. D’autres facteurs s’y associent : âge, isolement social, revenus salariés, ALD, antécédents de séjour carcéral ou hospitalier en secteur psychiatrique, ancienneté de la prise en charge et consommation d’alcool. En analyse multivariée, les facteurs suivants : souffrance psychique (OR à 3,88 ; p=0,01), antécédents d’hospitalisations en secteur psychiatrique (3,83 ; p=0,04), isolement social (OR à 1,80 ; p=0,13), ancienneté de la prise en charge (OR à 1,97 ; p=0,04), revenus salariés (OR à 0,51 ; p=0,11) déterminent la prescription de benzodiazépine. Un suivi psychothérapeutique est assuré dans 33% des cas. Notons que 62% des patients sont sous méthadone. Conclusion : Ces résultats correspondent à des règles de bonne pratique médicale selon les recommandations de l’HAS et les données de la littérature. Les patients sous traitement de substitution bénéficiant d’une benzodiazépine et suivis par des médecins formés en addictologie, sont des patients nécessitant des benzodiazépines. Le repérage des pathologies psychiatriques et leur prise en compte dans le suivi des patients sont donc fondamentaux.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Riff, Bertrand

AUTEUR

  • Leclercq, Sophie
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