Titre original :

Pédiatrie sociale : description de l’activité dans le service de pédiatrie du Centre Hospitalier de Roubaix entre 2013 et 2018

Mots-clés en français :
  • Pédiatrie sociale
  • maltraitance
  • signalement
  • information préoccupante

  • Enfants -- Violence envers -- Signalement
  • Enfants maltraités
  • Enfants -- Protection, assistance, etc.
  • Pédiatrie sociale
  • Maltraitance des enfants
  • Déclaration obligatoire
  • Médecine sociale
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2022ULILM106
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/05/2022

Résumé en langue originale

Introduction : Les violences faites aux enfants sont l’objet d’une attention particulière depuis plusieurs années en favorisant une prise en charge pluridisciplinaire. L’objectif principal de notre étude était de rechercher les facteurs de risque de réalisation d’une mesure sociale (MS) (Signalement judiciaire SJ ou information préoccupante IP). Méthode : Les enfants de 1 mois à 16 ans admis dans l’une des unités du service de pédiatrie ayant eu une évaluation sociale, entre 2013-2018, au CH de Roubaix, ont été inclus dans l’étude. Résultats : 613 enfants ont été inclus. Il n’existait pas de prédominance de sexe. 215 MS ont été réalisées dont 144 (67%) SJ et 71 (33%) IP. Parmi ces 215 enfants,174 enfants (80.9%) étaient évalués pour suspicion de maltraitance ou de négligence, la majorité étaient admis pour motif social (n=103, 47.9%) et il existait un suivi social préexistant à l’étude pour 106 de ces enfants (49.3%). Les principaux facteurs de risque de MS identifiés étaient l’interpellation du service social par le service de pédiatrie et l’hospitalisation de plusieurs enfants de la fratrie en même temps. La présence d’un suivi social antérieur à l’étude représentait un facteur de risque significatif de MS et préexistait pour 262 enfants de l’échantillon (42.8%). Les enfants vivant avec des parents non mariés ou en concubinage présentaient également un risque augmenté de mise en place de MS. Les enfants d’âge scolaire (5ans-11ans) ou les enfants atteints de pathologie chronique avaient un risque majoré de mise en place d’IP. Les parents sans ressource représentaient un facteur de risque de réalisation d’un SJ chez leur(s) enfant(s). Conclusion : Cette étude confirme l’importance de la prise en charge sociale en pédiatrie et la nécessité de renforcer les mesures de prévention existantes.

  • Directeur(s) de thèse : Trochu, Capucine

AUTEUR

  • Goujon, Gwendoline
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