Consommation d’anti-inflammatoires non stéroïdiens chez les triathlètes amateurs participant à des formats L ou XL, en France, en 2021
- Triathlon
- anti-inflammatoire non stéroïdien
- AINS
- automédication
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- Triathlon
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- Anti-inflammatoires non stéroïdiens
- Automédication
- Athlètes
- Anti-inflammatoires non stéroïdiens
- Automédication
- Langue : Français
- Discipline : Médecine générale
- Identifiant : 2022ULILM094
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 05/05/2022
Résumé en langue originale
Contexte : En dépit des effets secondaires majorés chez les sportifs, des indications de plus en plus restreintes en médecine du sport, et d’une balance bénéfice risque souvent défavorable, la consommation d’anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) par voie orale est élevée chez les sportifs. Nos objectifs sont d’étudier la prévalence de la consommation d’AINS chez les triathlètes ayant participé à un format L ou XL en France, d’évaluer les modalités de cette consommation, d’appréhender la connaissance des triathlètes sur les effets secondaires potentiels. Méthode : Étude épidémiologique, descriptive, transversale, de prévalence, autodéclarative. Nous avons utilisé un questionnaire au format numérique, anonyme, adressé aux triathlètes amateurs ayant participé à un format L ou XL, en France, pendant la saison de triathlon 2021. Résultats : 541 triathlètes dont 85 femmes et 456 hommes ont été inclus. L’âge moyen est de 39,4 ± 10,1 ans, 89,3% sont licenciés en club, 66,5% ont participé à un format L et 33,5% à un format XL. Ils ont 7,23 (± 6,07) années de pratique, et s’entrainent 9,85 (±3,45) heures par semaine. Parmi les 541 triathlètes : 12% ont consommé un AINS le jour de la course, 21,3% ont consommé un AINS la semaine de la course, 30,1% consomment des AINS en lien avec le sport, et 28% déclarent avoir déjà poursuivi leur activité sportive après leur consommation d’AINS. Les motifs de consommation sont pour 77,6% à visée antalgique, pour 11,6% prévenir la douleur, pour 8,2% améliorer la récupération, pour 21,1% poursuivre l’entraînement malgré une blessure, pour 4,7% améliorer les performances. Les risques connus et décrits par les triathlètes étaient gastro-intestinaux pour 19,6%, rénaux pour 10,4%, ou d’aggraver une blessure pour 8,5% d’entre eux. Conclusion : Dans notre étude, 12% des triathlètes ont consommé un AINS par voie orale le jour d’un format L ou XL. Le mésusage d’AINS en automédication reste alarmant. Peu de triathlètes semblent au clair avec les risques de ces médicaments en particulier avant un effort d’endurance ou d’ultra-endurance. Une prévention doit être poursuivie par les professionnels de santé et tous les acteurs qui gravitent autour du triathlète.
- Directeur(s) de thèse : Deuez, Florian
AUTEUR
- Bonnier, Florian