Titre original :

Comparaison de la rachianesthésie vigile, du bloc caudal associé à une anesthésie au masque facial et de l’anesthésie générale avec ou sans intubation pour la cure de hernie inguinale de l’ancien prématuré à l’hôpital Jeanne de Flandre entre le 1er janvier 2016 et le 31 décembre 2021

Mots-clés en français :
  • Anesthésie
  • chirurgie viscérale
  • anesthésie caudale
  • rachianesthésie
  • anesthésie générale
  • hernie inguinale
  • apnée
  • prématuré
  • complications post-opératoires

  • Prématurés -- Maladies
  • Hernie inguinale
  • Complications chirurgicales
  • Anesthésie en néonatologie
  • Prématuré
  • Hernie inguinale
  • Complications postopératoires
  • Anesthésie et analgésie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
  • Identifiant : 2022ULILM187
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 30/06/2022

Résumé en langue originale

Contexte : Les nourrissons prématurés sont un défi anesthésique majeur lorsqu’ils se présentent pour une anesthésie au cours des 6 premiers mois de leur vie extra utérine. Cette population est à risque d'instabilité physiologique et de complication lors d’une anesthésie générale. L’une des plus graves complications est l'apnée avec ou sans bradycardie qui peut survenir durant les 24 heures post-opératoires chez les prématurés jusqu’à 60 SA. La cure de hernie inguinale (incidence ≈ 30 %) est l’une des principales chirurgies réalisées chez le nourrisson né prématurément. Cette hernie peut devenir symptomatique et se compliquer nécessitant parfois une intervention en urgence avec résection intestinale ou nécrose d’une gonade. Pour éviter ce risque de complication, une cure chirurgicale élective est préconisée. L’objectif principal de cette étude était d’analyser et de comparer l’incidence des complications péri-opératoires (apnée, hypoxémie, hypotension artérielle et bradycardie) dans une population d’enfant prématurés ayant été opérés avant 60 SA selon trois modalités d’anesthésie (rachianesthésie, anesthésie caudale et anesthésie générale). Matériel et Méthodes : 261 anciens prématurés opérés d’une cure de hernie inguinale strictement avant 60 SA entre le 1/01/2016 et le 31/12/2021 ont été rétrospectivement inclus. Le critère de jugement principal composite correspondait à l'incidence des traitements médicaux réalisés par l'équipe d'anesthésie en réponse à un événement critique ou pour corriger des modifications majeures des paramètres physiologiques au cours de la prise en charge anesthésique. Un des objectifs secondaires était une analyse des pratiques professionnelles par l’équipe d’anesthésie pédiatrique concernant notre sujet d’étude au sein du bloc opératoire de chirurgie pédiatrique de l'hôpital Jeanne de Flandre. Résultats : Dans notre étude la technique anesthésique associée à un risque majoré de complication post-opératoire (apnée, bradycardie, hypoxémie et hypotension artérielle) est l’anesthésie générale avec une incidence de 53,7%, vient ensuite l’anesthésie caudale associée à une anesthésie générale légère (masque facial) avec 29,1% et enfin la rachianesthésie vigile avec 8,1%. Conclusion : Ces résultats montrent qu’il est nécessaire d’avoir des données complémentaires pour expliquer ce sur risque dans le mesure où l’hypotension artérielle est la complication du critère de jugement composite la plus représentée. Une étude prospective comportant un questionnaire à remplir au bloc opératoire et jusque dans les 24 heures post interventionnelles de manière systématique à chaque étape de la prise en charge afin de justifier les données enregistrées et les événements survenus permettrait d’améliorer la compréhension des pratiques.

  • Directeur(s) de thèse : Veyckemans, Francis

AUTEUR

  • Charret, Benoit-Joseph
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