Titre original :

Comment sont dépistées les automutilations non suicidaires chez les adolescents dans les cabinets de médecine générale du Nord ?

Mots-clés en français :
  • Automutilations
  • automutilations non suicidaires
  • adolescents
  • soins primaires
  • médecine générale
  • prévention
  • dépistage

  • Automutilation
  • Adolescents
  • Médecins généralistes
  • Soins de santé primaires
  • Automutilation
  • Comportement auto-agressif
  • Adolescent
  • Médecins généralistes
  • Soins de santé primaires
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2022ULILM182
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 30/06/2022

Résumé en langue originale

Introduction : Le suicide est la 2e cause de mortalité des adolescents en France, et les automutilations non suicidaires en sont un facteur de risque. Elles concerneraient entre 15 et 20% des adolescents, néanmoins une moindre proportion bénéficie d'une prise en charge, notamment en soins primaires. Au vu de sa relation privilégiée avec l'adolescent, le médecin généraliste est un interlocuteur de choix. L'objectif de cette thèse est de décrire les pratiques actuelles des médecins généralistes en termes de dépistage des automutilations non suicidaires chez les adolescents du Nord. Matériel et méthodes : L'analyse est qualitative descriptive, avec entretiens semi-dirigés auprès de médecins généralistes installés en libéral dans le Nord. Les entretiens sont retranscrits Verbatim à l'aide du logiciel OTranscribe® puis analysés à l'aide d'un tableau Excel®. Le codage permet de catégoriser plusieurs idées en sous-thèmes puis grand thèmes. Résultats : L'échantillon est composé de 13 médecins généralistes. Les adolescents sont rarement vus par les médecins généralistes et la santé mentale est peu explorée en profondeur en dehors de cas particuliers. Les automutilations ne sont pas recherchées à l'interrogatoire, et sont selon les cas recherchées à l'examen clinique. Les formes les plus fréquentes sont connues des médecins et leur signification est bien décrite. Leur découverte est principalement fortuite ou à la demande du parent. Les adolescents ne consultent pas d'eux-mêmes pour ce motif. Les médecins s'estiment peu formés sur le sujet. Discussion : Les médecins généralistes sont en première ligne dans l'évaluation de la santé mentale des adolescents. Les automutilations restent pour eux un phénomène rare, peu connu et est peu recherché lors de la consultation de l'adolescent. Une sensibilisation aux automutilations et un dépistage systématique via l'interrogatoire pourrait permettre une meilleure prise en charge des adolescents concernés, et ainsi éviter des tentatives d'autolyse.

  • Directeur(s) de thèse : Vogel, Marc

AUTEUR

  • Goncalves, Lisa
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