Titre original :

Prise en charge des infections urinaires de la femme en médecine générale, dans les Hauts-de-France, en 2021

Mots-clés en français :
  • Infection urinaire
  • femme
  • médecine générale
  • antibiothérapie
  • antibiorésistance
  • antibioclic
  • SPILF
  • cystite
  • pyélonéphrite

  • Appareil urinaire -- Infections
  • Médecins généralistes
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Antibiothérapie
  • Infections urinaires
  • Santé des femmes
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2022ULILM174
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 24/06/2022

Résumé en langue originale

Introduction : Les infections urinaires sont l'une des pathologies les plus fréquemment rencontrées en médecine générale. Les femmes y sont particulièrement exposées au cours de leur vie. Leur prise en charge fait l'objet de recommandations, dont la dernière actualisation par la SPILF date de 2017. Matériel et Méthode : Enquête de pratique réalisée dans les Hauts-de-France de Juin à Décembre 2021 via un questionnaire électronique diffusé aux médecins généralistes installés ou remplaçant. L'objectif principal de l'étude était de comparer la pratique aux recommandations en vigueur pour la prise en charge des infections urinaires de la femme en médecine générale. Résultats : 528 médecins généralistes ont été contactés et 135 ont répondu au questionnaire, soit un taux de réponse de 24,8%. La BU était réalisée dans moins de 34% des cas, toutes pathologies confondues. I I CHU était prescrit à juste titre dans 72,7 % en cas d'indication. Les recommandations pour le traitement de la cystite simple étaient connues et suivies par la quasi-totalité des médecins généralistes interrogés. Trop de pénicillines du groupe A restaient prescrites de manière probabiliste pour la cystite à risque de complication, la cystite gravidique et les pyélonéphrites. En considérant les molécules recommandées en 1er et 2nd choix (selon chaque antibiogramme), l'antibiothérapie adaptée à l'antibiogramme n'était conforme que dans 57,9% des cas. Ces recommandations étaient pourtant considérées comme adaptées à l'exercice de la médecine générale pour 95,3% des médecins interrogés. Conclusion : Les recommandations pour la prise en charge des infections urinaires de la femme sont assez bien connues par les médecins généralistes des Hauts-de-France. On note cependant des marges d'amélioration, sur le recours à la BU trop faible, une prescription trop importante d'amoxicilline en probabiliste et une désescalade seulement 1 fois sur 2 pour les pyélonéphrites.

  • Directeur(s) de thèse : Alfandari, Serge

AUTEUR

  • Liagre, Victor
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