Titre original :

Évaluation de la prise en charge aux urgences gynécologiques des femmes victimes de violences sexuelles : une étude avant-après

Mots-clés en français :
  • Violences sexuelles
  • évaluation des pratiques
  • protocole
  • toxicologie

  • Violences sexuelles
  • Victimes d'abus sexuels
  • Femmes victimes de violence
  • Urgences en gynécologie
  • Médecine – Pratique
  • Infractions sexuelles
  • Femmes victimes de violence
  • Prise en charge personnalisée du patient
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2022ULILM168
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 24/06/2022

Résumé en langue originale

Objectif : De par leur fréquence et leurs conséquences délétères sur la santé, les violences sexuelles sont aujourd’hui un réel problème de santé publique. Notre étude avait pour objectif d’évaluer l’impact d’un changement de protocole sur la prise en charge médicale aux urgences gynécologiques des femmes victimes de violences sexuelles. Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective de type avant-après, menée au CHU de Lille, sur la période 2016 - 2019. Deux groupes de femmes reçues dans un contexte de violences sexuelles, avant et après le changement de protocole, ont été comparés concernant la prise en charge médicale et les suivis psychologiques et infectiologiques proposés. Résultats : Deux groupes de 80 femmes ont ainsi été constitués. Concernant les différents prélèvements biologiques et le traitement post-exposition, nous avons retrouvé très peu de différences entre les deux groupes qui n’étaient pas dues au respect du changement de protocole. En revanche les résultats montrent qu’il y avait plus de données manquantes dans les dossiers sur la période « avant », notamment concernant les traitements post-exposition (16.3% vs 0.00% pour la contraception d’urgence, 22.2% vs 0.00% pour l’azithromycine et 21.3% vs 0.00% pour la ceftriaxone) et les informations sur la prise en charge psychologique. Pour finir, seules 16.3% des femmes sur la période « après » ont réalisé un suivi psychologique, et seulement environ un tiers dans chaque groupe se sont fait suivre en infectiologie, sans amélioration de ce taux après le changement de protocole. Conclusion : Les modifications apportées au protocole ont permis une amélioration globale des pratiques. Cependant, certains aspects de la prise en charge des violences sexuelles, comme les suivis psychologiques et infectiologiques restent des axes d’amélioration primordiaux.

  • Directeur(s) de thèse : Garabedian, Charles

AUTEUR

  • Le Hesran, Delphine
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