• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Radiodiagnostic et imagerie médical
• Identifiant : 2022ULILM152
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 17/06/2022

Résumé en langue originale

En France, en termes de fréquence, le cancer du sein est le premier cancer et la première cause de décès par cancer chez la femme. Que ce soit dans le cadre du dépistage organisé ou bien suite à l’apparition de symptômes cliniques, un bilan d’imagerie sénologique est proposé aux patientes. Depuis 2003, une nouvelle technique d’imagerie a été développée : l'angiomammographie. Actuellement, malgré une revue de la littérature de plus en plus riche, aucune recommandation officielle n’établit formellement la place de cette technique. En février 2021, le service d’imagerie de la femme du CHU de Lille a pu se doter de l’option angiomammographie sur le dispositif de mammographie déjà installé. Cette technique, basée sur la double énergie, permet d’obtenir un cliché en basse énergie comportant des informations morphologiques et un cliché en haute énergie comportant des informations fonctionnelles. Nous avons réalisé une analyse descriptive rétrospective des 27 premières patientes ayant bénéficié d’une angiomammographie dans le service d’imagerie de la femme du CHU de Lille au cours de la première année de mise en service de cette technique. Dans 26 cas sur 27, l’angiomammographie et l’IRM mammaire étaient concordantes. L’indication de réalisation de l’angiomammographie était dans 61,5 % des cas le bilan d’extension loco-régional, dans 30,8 % des cas pour situation d’impasse diagnostique et dans 7,7 % des cas pour bilan avant chimiothérapie néo-adjuvante. Cette première année a donc permis d’une part de former les équipes (manipulateurs en électroradiologie et radiologues) et d’autre part de mettre en évidence les avantages et les limites de cette nouvelle technique d’imagerie.