Titre original :

Uvéites antérieures aiguës non infectieuses : analyse des cas traités par collyre corticoïde ou par injection sous conjonctivale d’acétonide de triamcinolone

Mots-clés en français :
  • Inflammation
  • uvéite antérieure aigüe
  • acétonide de triamcinolone
  • injection sous conjonctivale

  • Uvéite
  • Corticothérapie
  • Injections intraoculaires
  • Soins médicaux – Évaluation
  • Uvéite antérieure
  • Triamcinolone acétonide
  • Injections oculaires
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Ophtalmologie
  • Identifiant : 2022ULILM167
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 24/06/2022

Résumé en langue originale

Contexte : Le traitement de l’uvéite antérieure aigüe (UAA) admis internationalement est basé sur un consensus d’expert et repose essentiellement sur des corticoïdes en collyre à dose décroissante. Pour les formes sévères, certains auteurs dans la littérature recommandent la réalisation d’une injection péri-oculaire de corticoïdes, sans qu’il n’existe d’étude concernant le type de corticoïde et la voie péri-oculaire à privilégier. Le but de notre étude était d’évaluer l’indication, l’efficacité et la tolérance sur un délai de 3 mois, des injections sous conjonctivales d’acétonide de triamcinolone (TA) en comparaison des traitements par collyre corticoïdes dans une cohorte d’UAA non infectieuses et non granulomateuses. Matériel et Méthode : Il s’agissait d’une étude rétrospective menée au CHU de Lille et CH de Roubaix entre juin 2005 et novembre 2021. Nous avons récupéré les données de 76 yeux de 61 patients que nous avons divisé en deux groupes de traitement. Nous avons recueilli et étudié les différences de caractéristiques cliniques initiales, puis nous avons comparé l’évolution clinique dans chaque groupe sur ces caractéristiques pendant 3 mois. Nous avons également évalué le nombre et le délai de récidive dans les deux groupes. Résultats : A J0, il y avait un tyndall plus important, plus de hyalite, d’hypopion, de membrane cyclitique, avec une acuité visuelle plus basse et une épaisseur maculaire centrale plus élevée, sans oedème maculaire (OM) dans le groupe TA par rapport au groupe collyre. Au cours du suivi, il n’y avait pas plus de hyalite, de membrane cyclitique, d’hypopion, d’OM ou de pseudo-oedème papillaire dans l’un des deux groupes. Le tyndall et les synéchies étaient significativement plus importants dans le groupe TA jusqu’à J7. Il n’y avait pas de différence significative d’acuité visuelle et il n’y avait pas d’augmentation significative de la PIO > 10 mmHg ou d’HTIO, et aucune cataracte n’apparaissait au cours du suivi dans les deux groupes. Conclusion : Les patients présentant une UAA unilatérale ou à bascule, avec des critères de sévérité (hyalite, membrane cyclitique, hypopion, OM) étaient candidats à une injection sous conjonctivale de TA. A 3 mois de suivi, l’UAA était totalement résolutive avec un pronostic fonctionnel final excellent et identique à celui des patients du groupe collyre qui ne présentaient pas de facteur de gravité, avec une bonne tolérance et l’absence d’effet indésirable. Il y avait une tendance à moins de récidive et de survenue plus tardive après une injection sous conjonctivale de TA.

  • Directeur(s) de thèse : Labalette, Pierre

AUTEUR

  • Desmarest, Amandine
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre