Titre original :

Efficacité d’une formation des internes de phase socle à l’annonce d’une mauvaise nouvelle par le jeu de rôle en santé : expérience du dispositif « ADIAMED » de l’UFR3S Médecine Lille

Mots-clés en français :
  • Simulation en santé
  • annonce de mauvaise nouvelle
  • jeux de rôle
  • efficacité pédagogique

  • Annonce du décès
  • Internes (médecine )
  • Médecine -- Étude et enseignement
  • Annonce d'une maladie
  • Formation par simulation
  • Internat et résidence
  • Jeu de rôle
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine d'urgence
  • Identifiant : 2022ULILM173
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 24/06/2022

Résumé en langue originale

L’annonce de mauvaise nouvelle fait partie intégrante du quotidien des médecins. Le bon déroulement de celle-ci est un enjeu important pour l’adhésion du patient au projet thérapeutique et pour la relation de confiance médecin/patient. Plusieurs études suggèrent l’intérêt de la simulation médicale pour préparer les futurs médecins à l’annonce. Fort de ce constat, le dispositif "ADIAMED", un atelier de formation des internes de phase socle à l'annonce de mauvaise nouvelle par le jeu de rôle, a été déployé au centre de simulation PRESAGE de l’UFR3S Lille. L’objectif de ce travail est de rapporter notre expérience de cet atelier et d’évaluer son efficacité pédagogique, mesurée à travers la satisfaction des internes, le sentiment d’aisance vis-à-vis de l’annonce induit par l’atelier, et sa capacité à induire un changement dans les idées préconçues des étudiants autour de l’annonce. Matériel et méthode : La formation se déroulait sur une demi-journée et était constituée d’un temps de réflexion et de discussion, puis de la mise en jeu de différents scénarii où les étudiants tenaient le rôle du médecin, du patient ou d'un proche. L’expérience des étudiants était recueillie via 2 questionnaires, l'un administré avant la formation et l'autre après. Résultats : Les étudiants étaient satisfaits de l’atelier qu’ils trouvent peu stressant et formateur. La majorité des internes se sentaient « plus capable » (53% vs 83%) et « plus à l’aise » (27% vs 62%), notamment pour « trouver les mots appropriés » (12% vs 22%). Les étudiants avaient tendance à surestimer leurs capacités et revoyaient celles-ci à la baisse après avoir assisté à la formation. Conclusion : La formation à l’annonce de mauvaise nouvelle par la simulation en jeu de rôle semble être une méthode pédagogique efficace. Il serait néanmoins intéressant d’intégrer celle-ci dans une formation plus globale et multimodale.

  • Directeur(s) de thèse : Sanges, Sébastien

AUTEUR

  • Gagnerie, Pauline
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