• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2022ULILM164
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 23/06/2022

Résumé en langue originale

La démographie des gynécologues et la demande exponentielle des patientes, amènent les médecins généralistes à prendre en charge les femmes dans leur suivi gynécologique de prévention. Plusieurs facteurs s’intriquent dans la problématique du dépistage comme les facteurs socio-économiques, le manque d’information délivré par le médecin traitant, les problématiques spatio-temporel. Finalement la mise en place en 2018 d’un programme national de dépistage organisé dans le cadre du Plan Cancer 2014- 2019 a permis d’obtenir un meilleur taux de participation, mais qui reste insuffisant à ce jour. D’autres problématiques rentrent donc en compte, mais lesquelles ? Exploitation de PACUDHAL, une étude multicentrique sur la région Nord des Flandres avec 24 médecins généralistes différents séparés en 2 groupes. Un groupe interventionnel qui proposait aux patientes un autoprélèvement HPV et un groupe témoin qui proposait un frottis classique. Les patientes des médecins investigateurs, étaient assurées sociales du régime général sur le territoire de la CPAM des Flandres âgées de 30 à 65 ans n’ayant pas réalisé leur FCU depuis 3 ans. Un total de 304 patientes a pu être recrutées. Une fois incluses dans l’étude, les patientes se sont vu remettre un questionnaire à compléter chez soi afin d’évaluer leur typologie et chaque médecin traitant selon leur groupe proposait aux patientes un dépistage par frottis ou auto-prélèvement. Le but de ma thèse était d’exploiter les questionnaires complétés par les sujets de l’étude PACUDHAL en analysant les caractéristiques sociodémographiques et les causes du non dépistage chez cette population. Il s’agissait donc ici d’une étude épidémiologique observationnelle descriptive rétrospective. L’objectif secondaire était d’identifier la faisabilité de l’auto-prélèvement par rapport à la réalisation du frottis dans cette population de femmes et donc à explorer les préférences de l’expérience de l’autoprélèvement dans le groupe intervention versus l’expérience du frottis dans le groupe témoin.