Titre original :

Enquête descriptive des pratiques cliniques dans la prise en charge des bouchons de cérumen symptomatiques de l’adulte par les médecins généralistes du département du Nord

Mots-clés en français :
  • Cérumen
  • médecine générale
  • équipement et fournitures
  • temps
  • orientation vers un spécialiste

  • Oreille -- Maladies
  • Cérumen
  • Médecine – Pratique
  • Soins de santé primaires
  • Cérumen
  • Céruménolytiques
  • Prise en charge de la maladie
  • Soins de santé primaires
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2022ULILM158
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 21/06/2022

Résumé en langue originale

Les bouchons de cérumen symptomatiques sont fréquents, invalidants et relèvent d’une prise en charge en soins premiers. Nous avons étudié la prise en charge en termes de structure et de processus de soins des patients adultes consultant pour un bouchon de cérumen symptomatique par les médecins généralistes libéraux dans le département du Nord. Un questionnaire en ligne anonymisé à questions fermées a été envoyé à 44 médecins généralistes du Nord sélectionnés par tirage au sort. L’informatisation et l’analyse ont été effectuées sur le site Sphinx-Declic.com. Les participants diagnostiquaient entre 0 et 5 bouchons de cérumen par mois et possédaient au cabinet pour la plupart, du matériel à extraction manuelle ou à irrigation. 84% des médecins généralistes n’étaient pas prêts à consacrer plus de 10 minutes à l’extraction au cabinet avant de proposer un traitement de seconde intention. 98% des médecins n’utilisaient pas la cotation CCAM de l’acte d’ablation du bouchon qui ne peut pas être cumulée avec la cotation G. L’instillation de céruménolytiques était le traitement le plus souvent utilisé chez la plupart des participants, suivi de l’irrigation et de l’extraction manuelle. La douleur à l’extraction était l’effet indésirable le plus constaté. Le traitement à domicile via les céruménolytiques ou l’auto-irrigation était souvent préconisé en première intention (57%), ainsi qu’en seconde intention après échec d’extraction au cabinet et en prévention secondaire chez les patients à risque. 95% des participants déconseillaient l’usage de Cotons-Tiges à leurs patients. Les médecins généralistes orientaient le patient vers un médecin ORL principalement en cas d’échec d’extraction au cabinet (72%).

  • Directeur(s) de thèse : Baculard, Florence

AUTEUR

  • Lumbroso, Sasha
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