Titre original :

Influence des critères anthropologiques dans la prise en charge de la douleur chronique : étude quantitative auprès de médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais

Mots-clés en français :
  • Médecine générale
  • anthropologie
  • douleur chronique
  • médecin généraliste

  • Douleur chronique
  • Anthropologie médicale
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Douleur chronique
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Anthropologie médicale
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2022ULILM143
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 14/06/2022

Résumé en langue originale

Introduction : La douleur chronique est un véritable enjeu de santé publique. Elle représente 24% de toutes les douleurs confondues et touche 30 % de la population active. Les médecins généralistes en sont les acteurs de premiers recours. L’objectif est d’étudier l’influence potentielle de certains critères sociodémographiques chez les médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais sur la prise en charge de la douleur chronique. Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude épidémiologique observationnelle transversale quantitative. Le recueil des données a été effectué à l’aide d’un questionnaire diffusé par mail aux médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais. Les adresses mails ont été récoltées sur le site de l’ordre des médecins du Nord et par le réseau de maitres de stages universitaires. Les résultats ont été exploités par les tests du chi-2 ou test exact de Fisher. Résultats : L’étude a mis en évidence l’existence d’une relation statistiquement représentative entre le critère « sexe » du médecin généraliste et la possibilité de prendre en charge la douleur chronique en médecine générale. Les médecins généralistes femmes pensaient qu’il n’était pas possible de prendre en charge la douleur chronique en médecine générale comparativement aux médecins généralistes hommes (p : 0,025). Par ailleurs, l’étude n’a pas permis de conclure sur l’existence d’un lien concernant les autres critères étudiés : âge, durée d’installation du médecin, le lieu d’exercice et le lieu d’exercice versus lieu où le médecin a grandi, l’expérience de la douleur chronique. D’autre part, les médecins semblent avoir conscience de l’influence des facteurs culturels dans la prise en charge de la douleur mais cette influence semble plus évidente lorsqu’on évoque le patient plutôt que le médecin lui-même. En effet, les médecins interrogés pensaient que les facteurs culturels propres au médecin ne jouaient pas un rôle dans la prise en charge de la douleur comparativement à l’influence des facteurs culturels propres au patient (p : 0,024). Conclusion : Dans les années futures, avec la féminisation de la profession, on peut se questionner sur l’avenir de la prise en charge de la douleur chronique en médecine générale. Bien que rarement étudiée, l’anthropologie du côté des médecins devrait être reconsidérée comme une perspective supplémentaire de réponses concernant les différents enjeux de santé publique.

  • Directeur(s) de thèse : Wattier, Jean-Michel

AUTEUR

  • Corre, Laetitia
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