• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2022ULILM118
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 02/06/2022

Résumé en langue originale

Contexte. L’IVG est accessible aux médecins généralistes et aux sages femmes formés spécifiquement. La formation à cet acte n’est pas normée, et peut varier d’une journée de cours théorique à une formation étalée sur 1 an. À Lille, c'est le cas de l’AUEC « Orthogénie et planification familiale ». Objectif. Explorer l’impact de cette formation sur la pratique de l’IVG chez les professionnels inscrits, ainsi que ses freins. Méthodes. Étude quantitative menée par questionnaires informatisés auprès des inscrits à cette formation depuis sa création ; sur 141 envoyés, 70 ont pu être exploités. Résultats. 41 % des répondants pratiquent des IVG, avec une médiane de 120 IVG par an. On retrouve plusieurs difficultés à la pratique ; l’absentéisme aux consultations de contrôle ou encore l’accès à l’échographie. 70 % de ceux qui pratiquent font les échographies eux-mêmes pour palier ce problème. Chez ceux qui ne pratiquent pas, les principaux freins sont la charge administrative et l’absence de besoin ressenti dans la patientèle. On constate, par ailleurs, qu’il y a peu d’inscrits exerçant en zone rurale. Conclusion. Ce mode de formation long est adapté aux professionnels en début de carrière et qui veulent axer leur activité sur l’orthogénie. Des aménagements de la formation pourraient cependant être envisagés pour permettre aux médecins ruraux de se former rapidement à l’IVG médicamenteuse s’ils en ressentent le besoin.