Titre original :

Réticences vis-à-vis du vaccin contre le human papillomavirus et solutions envisagées à partir d’une étude qualitative réalisée auprès de médecins traitants et de parents d’adolescentes

Mots-clés en français :
  • human papillomavirus, vaccin, réticences à la vaccination, médecins traitants, parents, couverture vaccinale, focus groups, entretiens semi-dirigés

  • Papillomavirus
  • Communication en médecine
  • Vaccins antipapillomavirus
  • Information aux parents
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2014LIL2M026
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 30/01/2014

Résumé en langue originale

Cette thèse a été réalisée conjointement avec Laure Gougenheim-Fretin. Contexte : Le cancer invasif du col de l’utérus est le deuxième cancer féminin dans le monde en fréquence. En France, où l’on compte environ 3000 nouveaux cas et 1000 décès par an actuellement, le taux de couverture vaccinale anti-HPV est seulement de 29,9%. Le vaccin est très controversé et suscite de nombreuses interrogations chez les acteurs de la décision. Méthode : Etude qualitative utilisant la technique des Focus Groups et des entretiens individuels semi-dirigés auprès de médecins traitants et de parents d’adolescentes. Résultats : Dans un contexte de crise de confiance envers les médicaments en France, il persiste de nombreuses interrogations sur ce vaccin récent, notamment sur son innocuité et ses conséquences à long terme. Parents et médecins s’estiment mal informés et parfois victimes d’une désinformation. L’acceptabilité du vaccin est faible, notamment à cause de son coût. La connotation sexuelle du vaccin persiste malgré les modifications du calendrier vaccinal datant d’avril 2013. La responsabilité du vaccin pèse sur les parents et les médecins traitants, qui ont des difficultés à prendre l’initiative du vaccin. Conclusion : Médecins et patients réclament une information plus lisible et plus accessible à propos du vaccin anti-HPV. L’ensemble des professionnels de santé doit être formé de façon à avoir un discours unitaire, convaincant, rassurant, et scientifiquement valide sur le vaccin. L’amélioration des techniques de communication des médecins est nécessaire. La diminution du coût du vaccin et la poursuite de la dissociation entre vaccin et sexualité pourraient rendre son acceptabilité meilleure. Enfin, une politique de santé publique plus visible et une organisation de la vaccination en France pourraient permettre une amélioration de la couverture vaccinale.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Duminil, Thérèse

AUTEUR

  • Salembier, Mylène
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