Titre original :

Régulation de l’hormone anti-müllerienne et de son récepteur par les gonadotrophines dans les cellules de la granulosa des femmes avec syndrome des ovaires polykystiques

Mots-clés en français :
  • Hormone anti-müllerienne, gonadotrophines, syndrome des ovaires polykystiques, Stérilité féminine, Stein-Leventhal, Syndrome de, Infertilité

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2012LIL2M096
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 15/06/2012

Résumé en langue originale

Contexte – Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est la cause la plus fréquente d’infertilité féminine. Il est caractérisé par un blocage de la croissance folliculaire au stade antral. L’hormone Anti-Müllérienne (AMH) pourrait être responsable de ce blocage. En effet, l’AMH et son récepteur spécifique (AMHRII) sont surexprimés dans les cellules de la granulosa (CGs) des femmes SOPK. Nous avons étudié les effets de la FSH et de la LH, éléments essentiels à la folliculogénèse terminale, sur l’expression de l’AMH et de l’AMHRII par les CGs de femmes témoins, et de femmes SOPK avec et sans dysovulation. Matériel et Méthodes – Les CGs ont été isolées à partir du liquide folliculaire prélevé lors du processus de fécondation in vitro. Après 24h de culture, les cellules ont été sevrées en sérum et cultivées pendant 48h avec FSH ou LH. L’expression de l’AMH et de l’AMHRII a été analysée par RT-PCR quantitative. Résultats – La FSH augmente l’expression de l’AMH dans les CGs des trois groupes de femmes. La LH n’a pas d’effet sur l’expression de l’AMH dans les CGs des femmes témoins ou SOPK normoovulantes mais augmente le taux d’ARNm de l’AMH chez les femmes SOPK dysovulantes. Par contre, de façon intéressante, le traitement par la LH diminue l’expression de l’AMHRII par les CGs des femmes témoins et SOPK normo-ovulantes mais n’a pas d’effet sur le taux d’ARNm de l’AMHRII chez les SOPK dysovulantes. Conclusion – La surexpression de l’AMH et de l’AMHRII chez les femmes SOPK dysovulantes pourrait être due au taux élevé de LH circulant mais également à une signalisation LH altérée. Le fait que cette dysrégulation en réponse à la LH n’est observée que chez les femmes SOPK dysovulantes conforte le rôle de la LH dans le blocage de croissance folliculaire chez les femmes SOPK et suggère que ce blocage implique le système AMH/AMHRII.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Jonard, Sophie

AUTEUR

  • Peigné, Maëliss
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