Titre original :

Les infiltrations en médecine générale : état des pratiques et des formations des maîtres de stage de la région Nord-Pas-de-Calais

Mots-clés en français :
  • Infiltrations, médecine générale, corticoïdes, douleur, articulation, Injections intraarticulaires, Médecins généralistes, Soins médicaux -- Évaluation, Injections articulaires, Hormones corticosurrénaliennes, Évaluation des pratiques médicales par des pairs

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2012LIL2M337
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/12/2012

Résumé en langue originale

Contexte : Peu d’études se sont intéressées à la pratique d’infiltrations par des médecins généralistes. L’objectif principal de cette étude était de faire un état des lieux des pratiques et des formations reçues par les médecins généralistes maîtres de stage de la région Nord-Pas de Calais. L’objectif était également de définir les déterminants de la pratique infiltrative. Méthode : Une enquête quantitative descriptive a été réalisée auprès de 100 médecins généralistes maîtres de stage de la région, tous membres d’un réseau d’investigateurs acceptant d’être sollicités pour des projets de recherche en soins primaires. Résultats : 93 questionnaires ont été retournés (93%). 51% des médecins interrogés déclarent une pratique infiltrative mais 85% d’entre eux en réalisent moins de 6 par mois. La pratique d’infiltrations est 5 fois plus importante chez les hommes (OR=5,21) et 7 fois plus importante lorsqu’une formation a été dispensée (OR=7,12). Les localisations les plus infiltrées sont l’épaule (83%), le poignet (74%), le coude (66%) et le genou (66%). Les médecins réalisent des infiltrations le plus souvent dans le cadre de tendinopathies (83%), de syndrome du canal carpien (70%), de périarthrite scapulohumérale (70%) et de poussée congestive d’arthrose (55%). Les principales difficultés rencontrées par ces médecins sont la méconnaissance de certains gestes (60%) et le manque de pratique (40%). Les raisons avancées par les médecins ne réalisant aucune infiltration sont l’absence de formation (63%), le manque de pratique (52%) et les craintes de complications (30%) ou d’ordre médico-légales (30%). 57% des praticiens déclarent n’avoir reçu aucune formation. Cependant 65% des médecins n’infiltrant pas souhaiteraient être formés. Une formation lors d’ateliers pratiques est plébiscitée quelque soit les habitudes des médecins en matière infiltrative.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Lefebvre, Jean-Marc

AUTEUR

  • Benoit, Alexandre
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