Titre original :

Utilisation des corticoïdes lors des complications neurologiques aiguës du cancer du sein, étude CORTIPALL

Mots-clés en français :
  • Corticoïdes, dose, complications neurologiques aiguës, traitements associés, cancer du sein, qualité de vie, Sein -- Cancer -- Complications, Système nerveux central, Qualité de la vie, Hormones corticosurrénaliennes, Tumeurs du sein -- complications

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2012LIL2M336
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/12/2012

Résumé en langue originale

Le cancer du sein est le plus fréquent chez la femme, les traitements sont en pleine évolution, et il y a de plus en plus d’atteinte métastatique du système nerveux central. En cas de complications neurologiques aiguës la prise en charge symptomatique repose principalement sur les corticoïdes. L’objectif de l’étude CORTIPALL était de décrire le traitement par corticoïdes dans ce contexte. Méthode : CORTIPALL est une étude prospective, observationnelle et monocentrique qui a permis d’inclure 23 patientes atteintes d’un cancer du sein présentant une complication neurologique aiguë. Résultats : Les patientes étaient hospitalisées pour aggravation neurologique en rapport avec des métastases cérébrales parenchymateuses (78%), des métastases méningée (65%) et des métastases médullaires (4%). Le traitement d’attaque était pour 60,8% des cas de la méthylprednisolone à 120mg/j en IV et pour 13% de la prednisolone à 120M/j en per os. L’adaptation des corticoïdes se faisait ensuite au quotidien en fonction de l’évolution de l’état clinique de la patiente, en essayant d’atteindre la dose minimale efficace le plus rapidement possible. La durée d’hospitalisation médiane était de 7 jours. Les corticoïdes étaient maintenus dans tous les cas à la sortie (méthylprednisolone ou prednisolone 120mg/j dans 73,7% des cas). Dans 60% des cas les corticoïdes ont permis une amélioration ou une stabilisation de l’état clinique de la patiente. Les effets indésirables ressentis les plus fréquents étaient le syndrome de Cushing (31%), l’amyotrophie (31%), la décompensation du diabète (21%), l’augmentation de l’appétit (16%), la psychose ou la confusion (16%) et la rétention hydro sodée (16%). Les traitements associés liés aux effets toxiques des corticoïdes étaient les inhibiteurs de la pompe à protons (80%) et les séances de kinésithérapie (50%). Conclusion : Dans cette indication, les corticoïdes utilisés à fortes doses permettent une action rapide sur la qualité de vie de ces patientes à un stade avancé de leur maladie. La posologie initiale de méthylprednisolone intra-veineuse généralement utilisée était de 120 mg/j afin d’avoir une action rapide sur les signes neurologiques. Cette posologie et la voie d’administration étaient ensuite évaluées et adaptées selon l’évolution au quotidien pour atteindre la dose minimale efficace. Les traitements symptomatiques étaient également adaptés à cette situation particulière.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Le Rhun, Emilie

AUTEUR

  • Folliot, Amandine
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